Sac de noeuds en Tunisie

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PORTRAIT

Fille d’une aristocrate italienne et d’un diplomate anglais à la personnalité originale – Vera Scott Ricci fait preuve, très jeune, de capacités remarquables dans de nombreux domaines. Hyperactive, elle joue du piano, courre et monte à cheval. Entraînée par son père, elle gagne des compétitions Junior. La vie des Scott est rythmée par de nombreux voyages et semée de fêtes somptueuses.

A 14 ans, Vera perd sa mère d’un cancer. Deux ans plus tard, son père disparait dans un accident de voiture. Déchirée, elle part vivre à Washington avec son parrain et tuteur, Clayton Farrell, agent de la CIA. Elle voit un psy qui l’aide à faire face à la perte de ses parents et révèle chez elle un QI exceptionnel de 154. Vera se met alors à la méditation et aux arts martiaux pour surmonter sa souffrance, canaliser son énergie et ses pensées. Clay est un bon père de substitution, il la protège, encadre ses études et lui offre l’affection et la confiance qui vont l’aider à se construire en tant que femme. Avec lui, elle apprend aussi à manier les armes à feu et à piloter un avion. A la mort de son grand-père maternel, elle hérite d’une propriété viticole en Toscane où elle s’établit la majeure partie du temps. A l’instar de Malko, Vera est polyglotte, avec une excellente mémoire et une acuité visuelle des plus aiguisées. Cependant, ce qui la rend extraordinaire, c’est sa faculté de concentration doublée d’une intuition quasi médiumnique.

Vera, à 28 ans, est devenue une femme à la beauté énigmatique. Ses cheveux cuivrés donnent à son visage un éclat particulier. Son nez, long et élégant campe un facies hors du commun. Sa bouche, joliment dessinée, au sourire ponctué d’une fossette presque innocente, est une arme de séduction à part entière dont elle a appris à jouer. Elle a hérité de la grâce de sa mère. Ses charnières fines et sa silhouette élancée lui donnent un air altier. Ses reins cambrés mettent en valeur un arrière-train rebondi rivé sur de longues jambes solidement ancrées. Dotée d’un 90 B appétissant, elle arbore fièrement des seins insolents dont l’impact est accentué par la finesse de sa taille. Les hommes tombent comme des mouches sur son passage, hypnotisés en partie par la force de ses yeux gris-verts. Son père lui a dit un jour : « Tes yeux me rappellent les rivages écossais par temps orageux, mais ce n’est pas leur couleur qui te rend si belle, c’est leur intensité et le caractère qu’ils reflètent. » Il faut bien le dire, Vera est une bombe, dans tous les sens du terme. Gourmande de la vie et de ses plaisirs, libertine par conviction et par tempérament, elle multiplie les conquêtes au gré des occasions. D’une détermination à toute épreuve, amazone redoutable et guerrière implacable, Verra Scott a ceci de différent de Malko Linge : elle n’est pas motivée par l’argent mais par l’aventure et si elle accepte de remplir des missions pour la CIA, c’est que sa soif d’action est inextinguible.

SYNOPSIS

 Fin décembre 2010. En cette période de troubles révolutionnaires en Tunisie, les Américains ne savent plus où donner de la tête. Leur base sur ce territoire stratégique est implantée depuis de longues années et ils ont un paquet d’agents sur place dont plusieurs semblent avoir choisi Noël pour crever les uns après les autres. Dans le même temps, le Président Ben Ali s’avère totalement dépassé par les évènements et surtout manipulé comme une marionnette par sa femme Leïla qui fait régner, avec sa famille, la corruption à un très haut niveau. A Washington, on craint que le dictateur ne maîtrise plus sa police et son armée. On pense que ces meurtres ne sont que le coup d’envoi d’un match beaucoup plus sanglant qui laisserait au Général Ali Seriati - l’homme le plus puissant du pays avec son armée de 2500 hommes - une marge de manœuvre pour réaliser un coup d’Etat. La CIA doit envoyer d’urgence un agent neuf en Tunisie, quelqu’un qui puisse évaluer la situation, réagir au plus vite pour éviter une catastrophe d’où qu’elle vienne. Le but ultime de la mission est, que Ben Ali ne soit pas tué mais qu’il quitte de lui-même le pouvoir, de façon à ce qu’il puisse être remplacé par un gouvernement démocratique qui serve à nouveau les intérêts américains.

Vera arrive à Tunis le 31 décembre, attendue à l’aéroport par une voiture avec un chauffeur à la fois guide et garde du corps : Mehddi. Après avoir rencontré secrètement le Chef de station de la CIA, Jerry Lane, Vera se rend à Sidi-Bou-Saïd, fief des trois agents retrouvés morts (un avocat, un ingénieur informaticien et un homme d’affaires). Une suite lui est réservée au Dar Saïd, sous le nom de Vera Ricci (le patronyme de sa mère). Sa couverture : femme d’affaires italienne venue pour négocier un contrat avec une entreprise de télécom dont le PDG, Hilal Kacem, 54 ans, homme d’affaires international, est proche de Ben Ali et très proche de Washington depuis de longues années. Sa femme, Noura Kacem, 48 ans, avocate démocrate, engagée dans des mouvements révolutionnaires féminins, ouvre à Vera leur carnet d’adresse et la soutient dans sa mission. Invitée le jour de son arrivée à une réception du nouvel an, Vera découvre l’élite Tunisienne qu’elle va devoir infiltrer tout en pénétrant les milieux démocrates.

Après seulement quatre jours de présence en Tunisie, alors que son enquête est encore au point mort, elle parvient à déjouer une tentative de meurtre clairement dirigée contre sa personne. Après avoir rattrapé et cuisiné son agresseur aux petits oignons, elle obtient des informations qui vont la mener à son commanditaire.

Malheureusement, Vera ne peut éviter à Hilal de se faire tuer. Elle assiste impuissante à l’explosion de sa voiture alors qu’il vient de la quitter après une nuit très chaude.

Pendant que sa veuve se console en faisant la révolution entre les bras d’un jeune amant, Vera glane des informations qu’elle tente de démêler en compagnie d’un couple de chômeurs diplômés à la libido exacerbée, Salima et Younes. Avec l’aide de ce dernier, informaticien de génie et hacker furieux, elle va chercher à contrer celui qui est désormais sa cible : Wali Bouzguenda.

Commissaire de police frustré à l’esprit pervers, Bouzguenda a décidé de faire justice lui-même. Haïssant tous ces étrangers soit disant alliés et par-dessus tout, les américains, un peu trop présents sur ses plates bandes, il rêve d’une dictature tunisienne qui tourne au doigt et à l’œil. Voyant la révolte populaire et les émeutes comme le climat idéal pour passer à l'action, avec une petite faction secrète de quelques hommes qu’il dirige lui-même et la complicité de Salim Zayana, homme de terrain de Seriati, Wali Bouzguenda, met en route sa machine infernale : le chaos. De manifestations en règlements de comptes stratégiques, le sang se répand.

Vera se rend à Tunis pour faire le point sur la situation avec Jerry Lane. En voulant rejoindre la voiture, elle se fait enlever par les sbires de Zayana. S’inquiétant de son absence, Mehddi réussit à la localiser grâce à son I Phone et accoure pour lui prêter main forte.

Sortie des griffes de Zayana, dont il ne reste pas grand chose, Vera s’offre avec Mehddi un intermède de plaisir dans sa chambre d’hôtel avant d’entamer une folle course contre la montre.

Sa couverture ayant volé en éclat, elle se tourne vers les Ben Ali, cherche à influencer Leïla, la femme du président. En cette période de panique au Palais, le 13 janvier, elle parvient à la rencontrer secrètement par l’intermédiaire de Noura qui la connait personnellement et à la convaincre de partir.

Pour se débarrasser définitivement de Bouzguenda, Vera s’en remet au Général Rachid Ammar, Chef de l’Armée de Terre, allié des forces révolutionnaires, qui veille à son arrestation. Quant aux Ben Ali, ils s’exfiltrent d’eux même à Djeddah grâce à leur Airbus 320 dans un ultime rebondissement qui permet l’arrestation d’Ali Seriati et la mise en place d’un gouvernement provisoire.  

SCENE SEXE

 Le visage de Salima se fendit d’un sourire éclatant. « jolie bouche… charnue et gourmande » pensa Vera, tendant son verre de Chardonnay pour trinquer avec son hôte. La tunique en voile de coton indigo qu’elle portait laissa entrevoir deux seins de marbre aux pointes brunes et érigées. Vera, troublée, ressentit un frisson au creux des reins.

Salima lui lança un regard brûlant et demanda, facétieuse :

- Veux-tu un massage ? 

Vera soutint son regard et avala d’un trait le reste de son vin avant de se laisser entrainer vers des nattes jonchées de plaids multicolores et de coussins.

Salima déboutonna le chemisier de Vera avec impatience. Celle-ci sentait les battements de son cœur s’emballer. Elle fit glisser sa jupe en un revers de main. Salima ôta sa tunique et son short. Nue, sans équivoque, elle s’approcha, frôlant Vera de ses seins tendus.

- Retourne-toi, lui murmura à l’oreille, la belle tunisienne.

Elle s’absenta quelques secondes puis Vera sentit couler dans son dos, un filet d’huile chaude parfumée au jasmin. Salima lui pétrissait la peau avec énergie, malaxant les fesses avec doigté, faisant glisser voluptueusement ses mains vers l’intérieur des cuisses. Le désir devint plus envahissant et Vera cabra les reins, offrant une vue imprenable sur son sexe humide, serti d’une toison fine aussi soigneusement entretenue qu’un buisson dans un jardin anglais.

Elle roula sur le dos pour se retrouver face à Salima qui prit la pointe de ses seins entre ses doigts et commença à jouer avec.

Vera l’attira plus près avec autorité. La peau mate de la jeune femme était érectile. Ses lèvres palpitantes vinrent s’écraser comme un chamallow sur la bouche entrouverte de Vera. De sa langue agile, Salima lui offrit un baiser intense qui acheva de les enflammer toutes les deux. Enlacées, dans un état semi-extatique, elles se frottaient l’une contre l’autre faisant durer le plaisir.

Les sens en alerte, Vera ressentit tout à coup, une présence. Elle tourna la tête et aperçut Younes, dans l’encadrement de la baie vitrée. Le compagnon de Salima les observait, nu comme un ver, son sexe long dressé contre son nombril. Elle le trouva très beau. Sa bouche était carnassière, ses pupilles sombres, son corps, souple et musclé. Des veines bleutées saillaient sensuellement sur ses avant bras et son cou. Elle se sentit redoubler d’excitation à la vue de ce cadeau inattendu. Plongeant son regard dans celui de Salima, elle y découvrit une lueur de lubricité qui décupla son désir.

Younes les rejoint. Le jeune homme prit la bouche de Vera dans la sienne comme s’il allait la dévorer, caressant sa compagne pendant qu’elle s’appliquait, en experte, à déguster son invitée. Les corps se mélangèrent. Salima haletait sous les caresses de Younes.

Vera chercha le sexe du garçon. Une trique d’enfer au bord de l’explosion. Elle enroba le gland de sa langue avant d’en happer la tige entière. Salima approcha ses lèvres et elles le sucèrent ensemble avec gourmandise. Vera éprouva une violente vague de désir et regarda Salima qui, d’un sourire complice, lui fit un signe approbateur. Elle s’empala alors sur Younes d’un mouvement profond et lascif. Elle le faisait aller et venir en elle, accélérant peu à peu le rythme. Dans un balancement décisif de ses reins, Vera sentit monter en lui la jouissance et d’un cri rauque et sourd, accueillit l’orgasme foudroyant qui la secoua jusque dans ses entrailles.

Ces Tunisiens avaient définitivement le sens de l’hospitalité.

SCENE ACTION

 Vera ouvrit les yeux, encore toute engourdie, la tête lourde, les lèvres sèches. Elle n’avait plus sa veste et se trouvait pieds et poings liés par des cordelettes, arrimée à une chaise des plus spartiates. Elle examina les lieux. Seul un rai de lumière crépusculaire filtrait à travers une lucarne nichée en haut d’un mur. La pièce était une cave au sol terreux et au plafond bas. Face à elle, se trouvait une grande table. De l’autre côté, à un mètre cinquante environ, une porte de bois massive. Juste au dessus, traversant le plafond, une bardée de canalisations. Au sol, un peu plus loin, un petit banc de bois. Vera frissonnât. Son top de soie lui couvrait à peine la poitrine. Ses liens lui sciaient les poignets.

Tâtonnant dans son dos, elle alla chercher sa lime en métal, cachée, perpendiculaire à la raie de ses fesses, dans un repli de la ceinture intérieure de son jean. Elle entreprit de la dégager avec précautions. Une fois l’objet bien en main, Vera s’appliquât à sectionner la cordelette qui ne mit que quelques minutes à céder. Les mains libres, elle attaqua celle qui lui entravait les pieds. Elle n’avait pas tout à fait terminé qu’elle entendit des pas dans l’escalier. Se redressant d’un bond, elle replaça ses mains jointes derrière le dossier de la chaise. La porte s’ouvrit sur Zayana qui, actionnant l’interrupteur, baigna la pièce d’une lumière jaune pisseux.

Son regard de vautour brillait de satisfaction et de cruauté.

-         Tu es à moi, sale garce !

-         Une belle petite chienne en vérité ! dit-il, sifflant entre ses dents.

D’un geste vif, il fit jaillir un couteau de sa poche et s’approcha tout près. Son haleine sentait le vieux cendrier. Zayana passât la lame du couteau sur le cou de Vera et vrilla la pointe jusqu’à ses seins faisant perler un peu de sang. A travers l’étoffe, il agaça de la lame ses têtons dressés.

Vera impassible, priait pour qu’il ne s’aperçoive de rien. Tant qu’il s’intéressait à ses seins au moins il ne regardait pas ailleurs.

Zayana respira plus fort. De sa main gauche, il fit sauter fébrilement les boutons de sa braguette.

-         Tu va aimer ça, salope !

Au moment où il dégageait sa verge, son portable sonna. Il jura en arabe, appela en hurlant un des sbires à l’extérieur, puis répondit à l’appel de mauvaise grâce. Se refroquant en vitesse, ilb ouvrit la porte et sortit sans la refermer.

Vera jouait des chevilles pour parvenir à dégager les derniers liens. La corde céda enfin. Telle un chat, Vera glissa sous la table pour se retrouver d’un bond souple derrière la porte. En une pirouette, elle accrocha ses bras et ses jambes aux canalisations du plafond. Le tout n’avait pas duré plus de quelques secondes.

Un de ses ravisseurs, le butor à la mâchoire carrée, entra, un 38 en main. Surpris de voir la chaise vide, le type balaya la pièce de son arme faisant un pas de côté. Vera le désarma d’un violent coup de bottine. Retombant sur ses pattes en un éclair, elle saisit le banc au vol et l’écrasa avec élan contre les cervicales du colosse. Il s’écroula au sol. Vera l’acheva d’un coup de talon.

Elle allait attraper le 38 tombé à terre quand Zayana, la saisit par les cheveux d’une main de fer et dégaina son couteau dans un rictus de rage. La lame rivée sur sa carotide condamnait Vera à l’immobilité. La pointe s’enfonçait dans son cou lorsqu’une détonation survint de nulle part. Vera reçut une giclée de sang. Zayana, lâcha prise et tomba lourdement. Vera se retourna et se trouva face à Mehddi, souriant, le flingue encore fumant.  

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