SaDo MaSo
brunehilde
Je sais commander ton amour
t’opprimer d’une voix de velours
de ton bien être
persuader ta fierté
d’en être maître
mais je peux t’imposer tout supplices
te calciner au plus lisse
sans que tu m’y retienne
t’infliger les désirs d’une reine
je sais conseiller les vautours
m’enlacer de vipères
t’en rendre sourd et te faire commettre des impaires
t’ insiter à l’erreur
et en corrigeant les tiennes
je t’infligerai les désirs d’une reine
mais je rend ton coeur aussi chaud
que les braises les éteignent
ce taise sans aucun leurs
ni la fin d’un règne
te couvrir de baisers
que ton corps soit comblé
meurtrir ta chaire
en offrir un goût amer
te pénétrer en douceur
m’ infiltrer en lenteur
jouir et t’ensanglanter
pire et te casser
je serai te retrouver
seul tu iras y courir
dans le sanglot de ton âme brisée
tu aime trop y souffrir
que je t’ enchaîne à mes pieds
que je te dépouille
me déchaîne aux coups de fouet
et que tes chaînes rouillent
par tes larmes incessantes
de ton charme tu me tentes
une arme facile
pauvre impotente
mais avoir cette colère sans ne haïr personne
savoir que je gère quand la cloche sonne
mon adresse doit être parfaite
ma souplesse sans aucune défaite
servir mon objectif
sévir sans affectif
te plonger dans le noir
te crever les yeux pour y croire
t’embrumer d’espoir
et t’embrasser le soir
te marquer au fer rouge
sans même que tu ne bouge
mais je sais comment combler ta vie
l’enchanter de la lumière
sans aucuns artifices
la faire vivre sur terre
pour te plaire
sans aucuns vices
je me laisserai faire
choisis bien tes sévices
et rend moi donc services
resserre bien les vices
qui me tienne debout
maintiennent mon corps et mon cou
qu’il en advienne
rend moi tout mes coups
je serai enfin tienne
si tu vas jusqu’au bout
alors les chaînes se briseront d’elles même
et nous seront enfin les mêmes
tyranniser par la peur
du jour où l’un de nous meurt
le soleil se lèvera
le sommeil nous quittera
nos mains se joindront
nous marcherons triomphant
sur les dalles du savoir
détacher du devoir
attacher qu’il était
le mal nous quittera
et tu seras libre
il se volatilisera
ton coeur enfin vibre
ne le maîtrises pas
mais tu ne sais lui apprendre l'orthographe... il faut bien s'amuser
· Il y a plus de 14 ans ·et tu auras un gage érotique par faute commise
Olivier Memling