Se sentir bien tout seul.

Se sentir bien tout seul, c'est avoir fait une croix (ou des tonnes de croix) sur la carlingue qui s'use forcément.

Quand on n'est pas devenu Général, ben on s'insère, comme les prisonniers qu'on lâche dans la nature, comme « Hibernatus », avec Louis de Funès.

Certains, pourtant innocents, même si on nous apprend que personne ne l'est vraiment, attendent vainement quelque remise de peine.

Avoir un toit, un boulot pas trop pénible, c'est à dire à l'abri des chefaillons qui vous donnent un avant-goût de l'enfer, pour contredire ici le génial Polnareff.

Combien sont-ils ces combattants du bonheur, comme aux Croisades, ou la quête du Graal ?

Et si le bonheur n'était qu'un mythe, un mirage ?

Vieillir c'est avant tout, et surtout, accepter de passer du soi-disant bonheur à la sérénité.

Certains y arrivent, mais pas tous forcément.

Jusqu'à se demander s'il ne vaudrait pas mieux mourir à l'apogée de l'existence, enfin quand on est encore jeune.

Mais il faut bien des géniteurs, plus ou moins esquintés ou aigris, pour perpétuer la chose.

Ici l'autre génie, Le Forestier, « ça sert à quoi tout ça ? ».

Ah oui merde, j'aurais dû dire : et d'autres génitrices, plus ou moins esquintées ou aigries, les hommes ne font qu'apporter la graine, c'est bien connu.

J'ose ici ce mot, bon ou mauvais, chacun appréciera, « il faut bien que jeunesse trépasse ».

Laissons fleurir les ghettos, seniors, ultra-riches, classes moyennes, de plus en plus déclassées, et tous les pauvres, ou semi pauvres, qui vivent dans les quartiers gangrenés par les trafics ou autres maladies.

Les gouvernements successifs, car il faut bien qu'ils se succèdent, n'ont pas trouvé le remède, en supposant qu'ils l'aient cherché vraiment, l'insécurité permet de faire avaler pas mal de couleuvres.

- Une petite fille de dix ans sauvagement assassinée, nous y reviendrons avec nos invités après une page de pub.

L'État c'est moi disait l'un, la République c'est moi a dit l'autre.

Tout le monde parle de la 6ème, mais c'est comme un placebo.

A croire que certains attendent une « bonne guerre », on commence à connaître la chanson.

On fait peser les décisions sur les pays occidentaux, qui ne veulent pas la guerre et ont accepté les changements nécessaires au XXIème.

Enfin voilà, on ressort les archives, ce qui coûte un « Pognon de dingue », quand il faut bien les ressortir.

Et tel et tel, à telle époque, bon c'est bien à ça que les archives servent.

En attendant, « le respect s'perd » (Souchon), on déplore ici et là quelque violence, avec ce sentiment que tout va crescendo, il est un moment où comparer notre époque aux guerres passées ne suffit plus à relativiser.

D'ailleurs allez dire aux proches d'une victime qu'il faut « relativiser ».

Les dirigeants, qui ne dirigent rien du tout, promettent à ceux qui les écoutent encore une « société apaisée ».

La « chienlit » se compte en décennies, et qui croit-on encore berner ?

« Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs ... ».

Être vieux c'est pas si mal, se dire qu'on a la chance de ne pas devoir revivre certaines choses, et qu'on ne sera pas là pour celles qui s'annoncent.