silence

Ghyslaine Bobillier

J’ai ouvert la porte au silence

Et naïve, je l’ai laissé entrer

Dans ses bras en transe

Je me suis lovée

Il a calmé mes indignations

Etouffant  mes répulsions

Je n’ai plus entendu

Que les sanglots parcourus

De mon âme

Fuyant l’infâme

Mais lorsque calmée

J’ai voulu le quitter

Mon corps dans ses bras

Ne trouvait plus le cadenas

Il a étouffé mes cris

Et petit à petit

À l’horloge de ma peur

Je n’ai plus entendu que les craquements de mon cœur

Signaler ce texte