Sodome et Gomorrhe.

Hervé Lénervé

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de sodomiser une personne ? C’n’est pas facile !

Il faut déjà commencer par trouver une personne consentante, autrement c'est plus long, car il faudra l'attacher solidement. Quand vous avez l'oiseau rare, il faut avoir une certaine qualité d'érection. Bites molles, semi-molles aux persils et fines herbes, s'abstenir ! Car l'anus a plus l'habitude d'éconduire les fâcheux que de recevoir, chez lui. Donc, sa rudesse, son étroitesse peut surprendre les plus audacieux, les plus fougueux. Si c'est le cas, utiliser un spéculum en vente dans tous les bons drugstores. Mais ne prenez pas de spéculos, ça ne marche pas !

Bon, je vais faire court, car je ne suis pas un spécialiste de la position et guère tenté par les aventures exotiques. Je reste donc classique, position du missionnaire et encore, uniquement par SMS pour éviter les MST. Maintenant des expérimentateurs connus, nous ont conté leurs découvertes.

Michel Simon qui aimait bien tout essayer et qui était un grand poète disait : « …Quand il se retires, tu as l'impression de chier un ami. »

Tout à fait naturel, puisque les hémorroïdes, qui ne sont pas là, uniquement, pour nous emmerder, ou pour faire les beaux dans la galerie, mais plutôt pour nous aider à chier, en nous renseignant, en tant que capteurs neuro-sensitifs, de la progression du boudin fécal et nous indiquer quand il est bon de pousser ou de continuer ses mots croisés. Maintenant, si vous êtes plus enclin à tricoter au petit coin, libre à vous.

Les autres personnages connus et célèbres n'ont pas voulu s'étendre sur le sujet, ni le divan, d'ailleurs. Faute de leurs collaborations, pourtant demandées avec une compensation monétaire de cinq euros, j'écourte cette rubrique scabreuse ou scrabbleuse.

Portez-vous bien, en portant une ceinture de chasteté, en vente dans tous les bons drugstores, pour assurer vos arrières !

Je précise, néanmoins, nonobstant, enemportelevent, que je n'ai écrit cette rubrique, en forçant le trait, que pour redorer mon blason et me faire, quelque peu ou prou, pardonner de mon lectorat qui n'avait que mollement apprécié mon romantisme à l'eau de rose de mauvais aloi, d'hier.

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