Solitaire
ernestin-frenelius
Ventre mou et creux, crâne amenui et perclus
Membres gélatineux, sensations lourdes amères
Staccato lancinant et rémanent du fer
Qui rythme l’éternité d’enfer de l’exclus
Au sein du cachot de son corps, en ses entrailles
Il se sait homme qui vaille, mais pas à tous les yeux
A bien peu. Si pour lui il y en a un, de Dieux
Ce Dieux n’est que celui de bien peu, vaille que vaille
Solitaire au Dieux de peu d’adepte, tu prêches
Cherches sans cesse le frémissement de l’amour vague
De tous ceux qui convertirons leur aversion
En complète compassion, l’exultation, l’union
En tête à tête, corps à corps et sans vague à l’âme
Tu t’entête, solitaire poète qui aimes cherches et prêches
L’infini humanité qui ne doit cesser de nous habiter.
j'aime beaucoup le jeu de mot de la neuvième ligne.
· Il y a environ 13 ans ·Salvatore Pepe
J'aime beaucoup les deux dernieres lignes !!!
· Il y a environ 13 ans ·Pascal Germanaud