Solitaire

ernestin-frenelius

Ventre mou et creux, crâne amenui et perclus

Membres gélatineux, sensations lourdes amères

Staccato lancinant et rémanent du fer

Qui rythme l’éternité d’enfer de l’exclus

Au sein du cachot de son corps, en ses entrailles

Il se sait homme qui vaille, mais pas à tous les yeux

A bien peu. Si pour lui il y en a un, de Dieux

Ce Dieux n’est que celui de bien peu, vaille que vaille

Solitaire au Dieux de peu d’adepte, tu prêches

Cherches sans cesse le frémissement de l’amour vague

De tous ceux qui convertirons leur aversion

En complète compassion, l’exultation, l’union

En tête à tête, corps à corps et sans vague à l’âme

Tu t’entête, solitaire poète qui aimes cherches et prêches

L’infini humanité qui ne doit cesser de nous habiter.

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