Solitaires Ch 2
rainette
CH2
Luca Valentini serra la main de M. Duval et contourna son bureau d'un pas décidé.
- C'est réglé, nous faisons comme ça. Dès que vous avez le matériau, vous m'appelez.
- C'est entendu. Je suis heureux que celui-ci vous convienne, j'espère que nous allons au devant d'une belle réussite.
Mais je l'espère aussi mon cher, et j'ai confiance en votre jugement dit-il en le guidant vers la table ronde de la pièce. Je vous offre un verre ? Un café ?
Un café merci.
Dites-moi Frédéric, j'aimerais que vous me parliez du cabinet d'Audit Rossini auquel vous avez fait appel l'an dernier. J'aurais aimé avoir des précisions.
Luca ouvrit rapidement la porte pour demander du café et revint s'asseoir.
Et bien que vous dire.... la prestation était très pro. Ça a duré deux semaines, parfois c'est un peu lourd, les employés ont du mal à se livrer, mais le résultat a été probant. Une analyse pertinente, des conseils judicieux, des propositions simples la plupart du temps. Et tout ça avec une apparente facilité très déconcertante ! Cela m'a beaucoup apporté. Il faut juste supporter de se remettre en question et d'entendre que l'on ne s'y prend pas toujours bien.
Pas de fuite par la suite ?
Non, je ne crois pas. Pas le genre de la maison assura Duval, c'est sans fioriture ni langue de bois, mais très juste et honnête... ça devrait vous plaire Luca, ajouta-t-il avec un ton teinté de taquinerie.
Vraiment ? Demanda Luca levant un sourcil dubitatif.
Je le crois fortement sourit l'homme en plongeant dans sa tasse de café apportée par Camille. N'hésitez pas à faire référence à nous si vous téléphonez, nous avons eu un très bon contact. Je ne peux que vous encourager à le faire d'ailleurs, l'analyse en elle-même est déjà une vraie prise de recul.
Très bien, je vois que vous êtes extrêmement satisfait, cela me rassure.
Et vous avez raison ! Confirma Duval en se levant. Je dois y aller, Sandra a prévu un week-end chargé, nous partons dès ce soir, et j'ai encore un rendez-vous à honorer ! Et vous Luca, qu'allez vous faire ?
Rien de particulier, j'irais peut-être au vernissage de ces jeunes artistes auquel j'ai été invité par le Maire. On verra.
Et bien, bon week-end à vous, et à bientôt.
Bon week-end, au plaisir !
M. Duval quitta le bureau sans plus attendre et Luca relâcha quelque peu ses traits. Chaque entrevue professionnelle était une sorte de représentation où il contrôlait son attitude et ses mots. Une fois le rideau tiré, il pouvait souffler un peu. Les accords avec Duval se présentaient sous les meilleurs auspices. Il allait pouvoir se lancer dans le hardware avec un de ses propres logiciels. Il se frotta les mains, c'était une belle avancée pour Oméga, son entreprise.
Il retourna à son bureau pour relire les documents qu'ils venaient de rédiger et appela Camille pour qu'elle les finalise et prenne les rendez-vous nécessaires, puis s'octroya une pause. Il appela sa fille depuis son portable.
- Salut Princesse, que fais-tu donc, je ne t'ai pas vue de la journée.
Oh papa, bonjour, je me suis levée tard et ensuite j'ai travaillé. Je voulais aller voir la société qui va installer la déco demain, et aussi le traiteur. Alors je m'avance. Et toi ?
La routine.... un nouveau contrat en vue.
T'es un winner sourit-elle. On dîne ensemble ? Alberta va rentrer et demain je pensais rester avec Annabelle pour la soirée.
D'accord.
Annabelle était la meilleure amie d'Isaline, mais Luca avait toujours un peu de mal avec la personnalité volcanique et extravertie de la jeune fille. Elle était toujours un brin trop bavarde, trop remuante, trop péremptoire, trop délurée, trop.... décolletée ! Elle avait très vite adopté une attitude de midinette à son adolescence, ce qui n'était pas du goût de Luca. Cependant, elle adorait Isaline et elles étaient toujours là l'une pour l'autre, sans faille. Aussi Annabelle était souvent leur invitée et Isaline allait aussi retrouver son amie chez ses parents. Le père était chirurgien et la mère professeur à l'université et formaient un couple sympathique et accueillant. Il avait pu les rencontrer souvent, quand les filles étaient petites, mais cela était moins nécessaire à présent.
Il termina quelques encours et se retourna vers son ordinateur. L'écran de veille s'effaça et apparu le site « Audit et Conseils Rossini » tel qu'il l'avait laissé avant le déjeuner. Il observa encore l'ergonomie simple de la page d'accueil puis cliqua sur l'onglet « contact ». Il s'apprêtait à envoyer la page à Camille pour une prise de rendez-vous, puis se ravisa. Il valait mieux que ce soit lui qui prenne contact.
Il décrocha le combiné, prit une ligne extérieure et composa le numéro. A la troisième sonnerie, une voix douce, ferme et mélodieuse répondit :
- Cabinet Rossini, bonjour.
Bonjour, Luca Valentini, de la société Oméga
Il attendit une réaction.
Oui ? Demanda la jolie voix, ni trop grave, ni trop aiguë, mais légèrement pressante.
Je voudrais avoir la possibilité de rencontrer quelqu'un, continua Luca, un peu décontenancé par l'absence de reconnaissance dont son contact faisait preuve, j'envisage un audit de mon entreprise et votre cabinet m'a été recommandé par Frédéric Duval.
Ah bien ! Je me souviens en effet. Et bien nous pouvons toujours envisager un premier rendez-vous pour faire connaissance et un devis s'il y a lieu. Quelles sont vos disponibilités ?
Et bien..... Luca se jeta vers son ordinateur, sur la page de son agenda, surpris que cela aille si vite Je pense pouvoir vous recevoir ce lundi en fin d'après-midi ou bien mardi après le déjeuner.
Mardi serait parfait si cela vous convient.
Très bien, je bloque combien de temps ?
Environ 1h30, cela dépend de vos objectifs....
Je vais m'arranger.
D'accord, pouvez vous me donner votre adresse Monsieur......
Valentini, Monsieur Valentini, Société Oméga, 285 route des Roches blanches à Cassis.
Merci infiniment Monsieur Valentini. Votre rendez-vous est fixé mardi prochain, à 13H30, c'est bien cela ?
C'est cela.
Bonne fin de journée, à bientôt Monsieur.
Merci, au revoir.
Luca nota le rendez-vous sur l'agenda en ligne pour que Camille ne fasse pas de doublon et déplace une réunion, puis se recula dans son siège. Il se demanda pourquoi il avait été surpris que la personne de chez Rossini n'ai, apparemment, aucune idée de qui il était, ni lui, ni sa société. Il avait beau prospérer dans les affaires, il avait beau être parmi les plus fortunés de France, il n'était pas dans tous les esprits, il le concevait parfaitement. Alors quoi ? Il se moqua de lui-même, pourquoi une secrétaire, à la voix charmante au demeurant, aurait-elle vent de logiciels professionnels, de software, de capteurs et autres ustensiles technologiques. Ou alors son amour propre avait protesté ? « N'importe quoi ! Se sermonna t-il, il faut que tu t'aères un peu mon vieux, tu vas devenir ignoble ! »
Il appela Johnny :
- Johnny, pourriez-vous menez une enquête de routine sur le Cabinet d'Audit Rossini à Marseille ?
Bien sûr Monsieur. Vous recherchez une information en particulier ?
Non, non, diplômes, habilitations, passé judiciaire, comme d'habitude.
Ce sera fait Monsieur. Autre chose ?
Oui, prévenez l'équipe du week-end que je compte aller au vernissage de la galerie Seize de Marseille. J'aurais besoin de la voiture pour demain soir.
OK, quelle heure ?
Aux alentours de 18h
C'est noté Monsieur.
Bien, ce sera tout. Bon week-end Johnny.
Bon week-end Monsieur.
On était déjà en fin d'après-midi, on était vendredi et Luca se replongea dans le travail alors que ses employés s'en allaient les uns après les autres pour profiter des jours de congés à venir.
De l'autre côté de la petite porte de son bureau, Isaline leva la tête de ses livres et soupira.Comme c'était difficile de se concentrer aujourd'hui ! Elle se leva et s'inspecta dans la glace. Ses yeux noirs lui donnaient un air un peu grave que démentait un sourire enfantin. Elle devrait peut être se couper les cheveux ? Un peu, pour faire plus femme, plus mature. Ses longs cheveux bruns aux reflets cuivrés dansaient autour des ses épaules à chacun de ses mouvements. Son père se fâchait toujours quand elle parlait de les couper. Elle avait fini par renoncer. Il avait déjà frôlé le malaise quand elle avait commencé à porter des robes de soirée, des robes haute couture, des bas, ou des talons hauts, elle n'avait pas envie de l'achever par une coupe de cheveux à la mode ! Et pourtant aujourd'hui elle cherchait comment attirer l'attention de celui qui revenait dans ses pensées sans cesse. Comment lui plaire, le séduire, sans en faire trop, sans être insistante, en finesse. Il faut suggérer, ne pas le mettre mal à l'aise, au cas où... au cas où ce ne soit pas réciproque, au cas où il ne puisse pas l'accepter. Cette perspective la découragea subitement. Elle se laissa tomber sur un fauteuil en reversant la tête en arrière, désespérée. Sur tous les beaux garçons qu'elle pouvait côtoyer, il fallait que son cœur s'emballe pour celui-ci. C'était bien sa chance ! Mais comment l'ignorer..... c'était tellement obsédant. Elle en parlerait à Annabelle demain. Elle saurait l'aider à adopter le bon comportement.
Isaline prit différentes attitudes devant le miroir : fatale, timide, aguicheuse.... elle se mit à rire.
« Tu es ridicule ma pauvre Lili ! »
Elle fit volte-face et retourna à son bureau. Elle prit une feuille blanche et un crayon, se repassant mentalement divers images qu'elle assemblait aujourd'hui comme le puzzle de l'émergence de son attirance récente. Elle traçait des traits, des courbes, des arabesques de façon machinale. Le tout prit peu à peu forme d'un magnifique escarpin orné de dentelle fleurie. Isaline adorait dessiner des chaussures, elle était passionnée par ces accessoires et en connaissait tous les standards. Elle finissait toujours par dessiner des chaussures, quoi qu'elle fasse d'autre avec des crayons.... Quand elle leva la tête de son ouvrage, il était déjà tard. Elle s'étira et décida d'aller voir si Alberta avait pu préparer le repas.
Dans la cuisine, une femme de taille moyenne, les cheveux brun coupés courts, s'affairait autour de la somptueuse cuisinière piano. Elle aperçu Isaline et son visage s'illumina :
- Mademoiselle Lili ! Comment allez-vous ? Demanda t-elle avec un fort accent italien
Très bien Alberta, très bien ! Que préparez-vous de bon ? Se renseigna la jeune fille.
Je viens juste d'arriver, alors j'ai commencé une omelette à l'oseille. Elle vient d'arriver sur le marché, j'en ai trouvé ce matin. Une petite salade et des rochers à la noix de coco en dessert, ça vous semble bien ? J'en ai fait une quantité incroyable chez ma sœur alors j'en ai rapporté.
C'est PAR-FAIT ! Vous nous avez manqué dit Isaline en lui faisant un clin d'œil.
Flatteuse ! Répondit Alberta en lui passant la main sur la joue et en riant.
Alberta était très attachée à le fille de son patron. Elle l'avait vue grandir et s'ouvrir à la vie malgré les épreuves qu'elle avait eu à traverser. Son père avait fait de son mieux et Alberta était convaincue que, même si davantage de monde, d'amis, de vie autour d'eux leur aurait fait du bien, il avait fort bien réussi à se débrouiller.
- Que complotez-vous ?
Les deux femmes se retournèrent ensembles et découvrir Luca Valentini dans l'embrasure de la porte.
-Bonsoir Monsieur Luca, dit Alberta qui n'avait jamais réussi à dire M Valentini. « J'arrive pas à m'occuper des gens dont je n'utilise pas le prénom » avait-elle annoncé dès son entretien d'embauche.
Bonsoir Alberta, vous avez passé un bon séjour ?
Très agréable Monsieur.
Dans combien de temps pouvez-vous servir ?
D'ici quinze minutes, la table est mise.
Merci, à tout à l'heure !
Luca sorti et passa rapidement dans sa chambre. Il se changea, troquant son costume contre un jean et un élégant polo gris qui mettait sans qu'il le veuille, ses yeux verts en valeur. Isaline lui disait que le gris lui allait bien, cela lui suffisait. Il passa un peu d'eau sur son visage, se jaugea dans la glace encore une fois, puis haussa les épaules et se dirigea la salle à manger.
Sa fille l'attendait en scrutant son téléphone portable.
- Tu le poses pour le repas lui dit-il calmement.
Elle leva les yeux en soupirant.
Mais oui ! D'ailleurs je n'ai plus de batterie, je vais aller le mettre en charge je reviens. »
Un son clair et bref se fit entendre et Luca plongea sa main dans la poche arrière de son jean, extirpant son propre portable. Isaline le regarda étonnée puis mit les mains sur les hanches
- Tu comptes le poser pendant le repas j'espère, M Valentini !
Son père la regarda, la trouva magnifique, puis lui lança sa serviette de table
Fiche le camp tout de suite, fille indigne !
Elle s'éloigna en riant et s'engouffra dans sa chambre. Elle répondit à un dernier SMS, le brancha et ressortit aussitôt, tout en jetant un œil sur l'écran du téléphone. Elle referma la porte et se retourna vivement en direction de la salle à manger. Elle poussa un cri. Elle se trouvait nez à nez avec une grande silhouette dans la pénombre du couloir.
Ce n'est rien, calmez-vous....
Isaline sursauta et leva les yeux et rencontra le sublime regard noisette qui hantait ses pensées. Elle poussa un petit cri, comme si on l'avait pris en flagrant délit de bêtise enfantine.
Johnny …. parvint-elle à articuler, vous m'avez fait peur.
Je suis sincèrement désolé, ce n'était pas mon intention, j'étais juste venu voir votre père quelques instants
Elle baissa les yeux, gênée, incapable de répondre une phrase digne de ce nom, elle fixait l'endroit où il avait posé la main, sur son bras, pour la rassurer. Elle se dit qu'elle devait répondre quelque chose de sensé mais ne trouva rien. Elle sentit qu'il allait s'éloigner alors elle redressa la tête pour le voir encore. Il semblait avoir reprit son attitude professionnelle, elle admira son port de tête, ses traits, sa bouche....
Il la regarda, se demandant si elle allait ajouter quelque chose, mais elle ne dit rien. Johnny n'osa s'attarder davantage et il reprit son chemin vers son appartement.
-Bonne soirée Mademoiselle
-Bonne soirée Johnny, entendit-il
Il ferma les yeux, comme il aimait l'entendre prononcer son prénom, elle avait une si jolie voix. Johnny se délectait de l'entendre parler au téléphone dans la voiture quand il allait la chercher au lycée. Il sourit. Il était certain d'avoir perçu un émoi lorsqu'il avait failli la percuter. Lui-même avait été surpris, et il n'avait pas tout de suite pu la rassurer car il avait déjà préparé une attitude défense.... réflexe professionnel. L'avoir si près de lui l'avait quelque peu perturbé et il commençait à reconnaître qu'il avait sans doute un peu plus que de l'affection pour elle. Un peu, voire même beaucoup plus, si l'on prenait en compte l'envie difficilement contrôlable qu'il avait eu de la serrer dans ses bras. Arrivé dans son appartement, il déposa son arme dans un tiroir, pris une canette de soda dans son frigidaire et se laissa choir sur le canapé. Tomber sous le charme de la fille de son patron, ce n'était pas du tout un bon plan. Il allait falloir mettre ça de côté, sinon sa vie allait rudement se compliquer.
Johnny sortit son téléphone portable et chercha dans ses e-mails. Il ouvrit celui d'un ami qui lui avait proposé un tournoi amical de billard. « Le billard ça me connaît ! Ça me changerait les idées aussi ». Il verrait, son week-end s'annonçait plutôt agréable. Cela faisait 3 semaines qu'il n'avait pas eu 2 jours de repos consécutifs et cela devenait un peu lourd. Il était grand temps. M Valentini lui avait proposé un contrat de travail assez contraignant en terme d'investissement. Il travaillait sur un rythme de 3 semaines avec des horaires soit de jour, soit de nuit. Un week-end d'astreinte, un week-end de surveillance secondaire où il n'était pas d'astreinte mais était en supervision en cas de problème et un week-end de repos. La confiance que lui accordait son patron le contraignait parfois à en faire davantage. Il ne répugnait pas à la tâche car il aimait ce métier et puis il ne savait faire que ça. De plus, il avait à présent des responsabilités, davantage d'autonomie et un revenu sûr. Car en contrepartie, M Valentini le rémunérait très bien. Il lui fournissait le logement sans aucune charge, il avait la jouissance d'une voiture de fonction dont il ne gérait aucune facture, « sauf si vous avez un accident en tort pendant vos repos, l'avait prévenu son employeur ». Il n'avait en charge que sa moto. Et encore, il s'en servait dans ses fonctions et Luca Valentini prenait l'assurance en charge en compensation. Johnny était donc un employé parfaitement satisfait de sa situation. Un heurt avec son patron le mettrait dans un situation délicate. Jusque là, il n'avait jamais envisagé qu'il eût à quitter son emploi, mais ce soir, il se rendit compte que cela n'était pas impossible.
Isaline rejoignit son père alors qu'Alberta commençait le service.
-Que voulait Johnny ? S'enquit-elle.
Un dossier en cours, rien d'important, mais il est en repos, alors c'était plus simple de me l'apporter tout de suite.
C'était lui le SMS ?
Oui répondit-il avec un clin d'œil, je n'ai pas de fan club sur Facebook qui m'abreuve de messages.
Ce que tu peux être réfractaire à l'évolution !
C'est une blague ? Pouffa Luca, tu veux que je te rappelle ce qui te permet de te nourrir et de payer tes études ?
Tu n'as pas de réseau social à ton actif que je sache .
Luca leva les yeux au ciel et battit des bras en geste de renoncement. Elle était incroyable, toujours à vouloir le dernier mot avec une mauvaise foi qualifiée, il n'en revenait pas .
Ils regagnèrent le salon.
-Un film ou je te mets la pâtée aux échecs ? demanda Luca
Heu... hésita Isaline, je n'ai pas tellement la tête aux échecs.
Très bien, alors choisis, proposa-t-il en allumant le service vidéo à la demande. Un film déjà vu pour pouvoir papoter ?
Si tu veux
Voyons... Die Hard dit-il en faisant la moue.
Bof.
Western … non....
Bridget Jones ?
Oh trop gnan gnan... Bodyguard ?
Isaline sursauta. Mince alors ! Etait-ce bien le moment ? Persuadée qu'on allait lire en elle, elle préféra décliner.
Oh, c'est gnan gnan aussi non ??? Regarde, Highlander ! C'est pas mal pour ce soir ?
Luca haussa les épaules
Ah ? Bon, si tu veux »
Ils s'installèrent sur le canapé et lancèrent la vidéo. Comme souvent, ils regardèrent le film d'un œil et discutaient en même temps. Isaline se couvrit d'un plaid s'appuya contre son père. La soirée passa tranquillement dans la félicité des habitudes qui rassurent. Telle était la vie qu'avait voulu organiser Luca pour sa fille et lui. Un cocon rassurant et stable, à l'abri des bourrasques et des heurts. Et tout se déroulait parfaitement bien jusqu'ici.
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la suite ici : http://welovewords.com/documents/solitaires-ch-3
Frustration de devoir attendre de pouvoir lire la suite, mais faut que je déconnecte,,,j'aime beaucoup,,,je me demande ce qui va se passer, j'aime ton style,
· Il y a presque 9 ans ·karinette
Je te remercie pour ton avis. J'espère que la suite te plaîra et que tu ne seras pas déçue. A bientôt
· Il y a presque 9 ans ·rainette
il faut que je me prenne un peu de temps pour la lecture, mais c est promis, et j'y ai repensé à ton histoire ce wk justement, juste comme ça;...je continue asap et te donnerai mon avis, je doute être déçue :D bye
· Il y a presque 9 ans ·karinette
merci! :) je te lis aussi... je vais avoir une semaine de vacances, ça va être super pour lire et écrire
· Il y a presque 9 ans ·rainette
comme le premier chapitre très bien, fluide, des dialogues simples dynamiques. Tout s'enchaîne bien, l'histoire se met en place doucement. Bonne description des personnages, pas trop, ni pas assez. Une petite critique sur la ponctuation par moment. Il manque certaines virgule. et: levant un sourcil dubitatif. ça sonne pas très bien après c'est mon opinion, je mettrais: d'un air dubitatif. Ce n'est pas le sourcil qui doute mais le personnage au travers de son expression physique. Mais sinon c'est bien =)
· Il y a presque 9 ans ·Sergueï Bonal
je prends note, merci. C'est vrai que c'est un peu étrange comme formulation, je vais y réfléchir. La ponctuation aussi. Les relectures, hélas, me font oublier de la vérifier. Les relectures, en général, finissent par être trop superficielles, c'est pour ça que j'aime avoir des avis extérieurs!
· Il y a presque 9 ans ·rainette
toujours bien écrit, les choses semblent se mettre en place..j'attends ,,, ;-) merci !
· Il y a presque 9 ans ·Patrick Gonzalez
merci pour ton regard et ton commentaire. C'est agréable. La suite sera un chouilla plus longue à venir..... question de temps. Mais je peux lire un peu à certains moments de la journée.
· Il y a presque 9 ans ·rainette
Bien sur, prends ton temps,,,;-)
· Il y a presque 9 ans ·Patrick Gonzalez