Solitude
Maxime Arlot
Quelquefois nous rêvons que, dans son sanctuaire,
Une divinité veille sur nos destins
Et rende notre vie moins inhospitalière
Car elle a le pouvoir d’éloigner nos chagrins.
Nous rêvons que la main d’un ange tutélaire
Apaise les tourments qui taraudent nos cœurs
Et que les trémolos de nos humbles prières
Apitoieront peut-être un divin protecteur.
Nous rêvons que Quelqu’un se penche sur nos vies,
Nous rassure, nous aime et adoucit nos maux,
Et que nos fronts soucieux, nos âmes défraîchies,
Trouvent du réconfort dans ce sombre chaos.
Mais rien ne nous répond dans l’espace infini !
C’est en vain que, parfois, nous levons vers les nues
Nos regards implorants où la détresse crie
Et nous ne rencontrons qu’un néant absolu.
L’humaine solitude habite l’Univers
Et nos gémissements, nos appels au secours
Qui montent, éperdus, vers l’empyrée désert
Ne trouvent pas d’écho à leur désarroi lourd.
C’est en soi seul, hélas, qu’on trouve le courage
De gravir le chemin qui nous fut imposé :
Vers un lointain obscur à jamais sans visage
Nous avançons toujours, fourbus et résignés.
Reçu 5 sur 5, BRAVO !
· Il y a environ 14 ans ·Chris Toffans
Un cri fort et silencieux à la fois que les anges reçoivent cependant très bien ....
· Il y a environ 14 ans ·archangelia