Son regard...

Tout à commencer ce jour-là. Pendant que tu étais à côté de moi.
J’aurais donné le monde pour que ce moment dur bien plus qu’un instant.

On était assis là, au bord de ce sentier où les enfants jouaient.
J’aurais voulus que tu me prennes dans tes bras, un peu comme toute les autres fois.

Ton regard me transpercé à chaque battement de tes cils.
Comme si le temps c’était arrêté à chaque battement de ton cœur.

J’avais peur ce jour-là, peut-être par simple sentiment d’infériorité.
Tout était tombé dans le noir, quand tu n’as plus jamais décidé d’assumer.

Mes pensées étaient devenues sombre, si sombre qu’autour de moi tout était discordant.
Je n’avais plus l’envie de prouver qu’avec toi, tout était cohérant.

Encore une lame, encore un soir, un soir toute seule.
Encore une larme, une larme de peur, celle de mon cœur qui crie la douleur.

Ce soir-là, je te déclare responsable.

© Les textes de Léa.