Sous bois

Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret

A l'orée d'un sous-bois, je découvre comme par magie un lac aux couleurs céruléennes, d'où sort, telle une naïade, une femme nue, ruisselante et d'une incroyable perfection. Cette déesse a des fesses étonnantes, musclées, galbées, ensorcelantes à se faire damner. Je n'aurai manqué pour rien au monde cet adorable spectacle dans ce théâtre de verdure. J'épie à loisir cette nymphe cuivrée et nue, mollement étendu sur une couette herbeuse. Cette grâce se couvre d'un caraco vaporeux et d'une courte jupe de cuir à même la peau. Je note, lorsque le tissu glisse sur son dos, un tatouage tribal scindant le bas de ses reins. La volupté de sa taille fine, le roulis des hanches dans sa marche, cette jupette insolente, J'aimerais la retrousser, car à l'attrait de sa beauté s'ajoute celui d'une lascivité secrète. Soudain, elle me surprend, le corsage ouvert découvrant une poitrine ferme, sculpturale. Elle a une allure fière, une noblesse de port, des grands yeux pénétrants, le regard preneur, Il y a aussi dans ses prunelles d'instinctive provocation, de sensualité complice et brûlante. Déesse intouchable et lointaine, il y a peu, m'aguiche maintenant comme une franche catin. J'en suis tout excité, à fleur de peau, troublé toujours par cette néréide aux cheveux mouillés. M'accueillant tout debout, laissant mes lèvres saisir sa bouche, ma main glisser sur sa cuisse. L'autre main aussi indiscrète monte tôt jusqu'à sa belle poitrine si bien moulée et si tentante. Je dévore à l'envie de mes caresses fiévreuses ses seins durs et savoureux comme des poires. Son doux mamelon est dans un état d'érection continue, dès que mes lèvres se posent dessus. De son sein gauche, ma main descend le long de sa hanche, et arrive à de nouveaux préludes. J'aime ses caresses amoureuses avec sa bouche friande et sa langue fouineuse sur mon corps. Ma si belle inconnue n'est pas en reste, elle me saisit avec malice me sous-pesant les bourses. Ses doigts fins, vifs virevoltent, affolent ma tige turgescente avec des effleurements d'experte. Je lui glisse de se coucher bien vite sur ce tapis d'herbes fraîches pour mieux se laisser lutiner. Je file vers son ventre chaud pour soulever sa jupe et contempler rieur son sillon doux et lisse. Ma fascination est là, comme un éblouissement, et mes doigts courent sur cette saillie intime. Ma langue insatiable avance sans limite dans l'entrebâillement merveilleux de ce con épanoui. Elle tremblante conquise à cette pointe qui lui révèle en la pénétrant toute la volupté de la vie. Nos corps maintenant nus, s'embrasent, bouillants, ruisselants d'exsudation saline et chaude. Dans un tête à queue igné, elle me tète avide, manoeuvre ma verge raide de sa bouche vorace. Appliquée, elle me polit le vit à grands renforts de salive me tirant des grognements de plaisir. Elle me fixe brûlante, ses lèvres entrouvertes, penchée sur moi, avec une indolence excitante, Et dans mouvement sensuel du bassin, elle s'empale littéralement sur moi telle une amazone. Vive et dévergondée, le grand muscle de son vagin se resserre alors durement sur ma queue, Ravi, je me laisse délicieusement faire et nous nous inondons l'un l'autre de notre jouissance. Je finis par me laisser tomber sur elle, à demi mort; elle me caresse machinalement la nuque. Yeux mi-clos blottie contre moi; elle est chaude et tranquille et sent mon coeur battre en elle.

Signaler ce texte