Sous mon masque

Tard dans la nuit, je regarde cette feuille blanche et je ne peux m'empêcher de lui confier une part de moi. J'ai toujours écris lorsque la peine ou la colère m'envahissait. Et un jour, plus rien, juste le vide, une page qui reste blanche. J'ai eu mal, j'ai tellement eu mal que je ne trouvais même plus la force d'écrire. C'est ce moment où la vie vous frappe tellement fort dessus que vous n'êtes plus que l'ombre de vous même. Inconsciemment on s'eloigne du peu qu'il nous reste, et on trouve du réconfort dans notre coquille. Elle est bien seule cette coquille vous ne trouvez pas ? Quand ce moment arrive, on cherche à puiser dans nos dernières forces et nous devons décidés si on veut s'accrocher et relever la tête ou bien s'éteindre. J'ai fais mon choix. Le choix de me battre car il serait égoïste de m'envoler en laissant des âmes en peine derrière moi. Il y a des anges sur Terre et je les côtoie jour après jour.