Souvenir empoisonné

Nathalie Preynat

Au premier choc de la vie, il est imprégné et et vous suit toute votre existence.

Il y a eu ce long silence,

Puis, à nouveau tout ce bruit

Qui n'as jamais cessé depuis,

Ainsi l'existence commence.

 

Un enfant caresse la rage

De ses mains, cherche le pardon.

Mais rester aveugle est un don

Quand on est né sous un orage !

 

Mais hélas mon cœur se souvient.

Et le souvenir est fidèle,

Tel que le serait un vieux chien

 

Qui suit son maître à la semelle.

Le gardant de la moindre embûche,

Cassant sa patte où il trébuche.

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