SPERENZA

Isabelle Revenu

Samedi....

Juillet touche à sa fin. 

Soleil humide, timide. Défait ce matin. 

L'air est respirable et le vent a faibli.

Irons-nous sous les arcades tout à l'heure ? Je voudrais ...

Je ne sais pas ce que je voudrais en fait....Rester ici ? Non !

Les gabarres là-bas au loin, tu les vois aussi ? 

Tu sais, un jour, j'y monterai. Et je descendrai le fleuve alangui.

Au rythme tranquille des hérons cendrés. 

Aux saccades éblouissantes de la vie.

Elle me mènera vers d'autres espaces.

La vie est la seule chose qui vaille. 

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