T'as qu'à chercher sur Gogol.

T'as qu'à chercher sur Gogol.

Classements, pensées, bêtises, jeux stupides ou profonds créés par moi-même et pour moi-même, n'ayant pas de falawarzes sur facebouk (ou face de bouc en bon Français, ou fesses de bouc, selon son statut sociàààl) ?

Mon mur sur facebook est pathétique, mur de la honte, des lamentations, étalage de choses qui n'intéressent personne en fait (regardez la belle purée de carottes que je vais manger, tout seul, ce souère).

Je m'amuse tout seul. Je suis mon propre falawar.

Et touiteur, je suis riche! J'ai des comptes partout. Les marges de mes pets numériques sont encombrées de sirènes lascives qu'on a mises là sans me demander mon avis. De quoi passer pour un pervers! D'où l'importance de laisser mama dans l'ignorance de tous ces gagdets qui peuvent tout faire, sauf vous rendre heureux.

Tous ces clones à l'érotisme Tati ou Lidl pourraient rendre insensible aux attraits de la chair, diraient les curés qui en connaissent un rayon sur ce sujet.

Après tout ce temps gaspillé, ces frustrations en rafales, ces arnaques à la mitraillette, on commence à comprendre les grosses ficelles (de ch'val, hommage à Bobby Lapointe, voir son œuvre éditée dans la Pléiade).

Le logiciel gratuit est indisponible, mais vous pouvez consulter nos offres.

Après toutes ces circonvolutions vertigineuses donc, la déferlante des possibles, une nouvelle palette relance la machine créative. J'organise mes petits dossiers comme on range sa chambre, pour une mise en page proprette. Le contenant devient matière principale. Les textes, images et vidéo défilent comme au carnaval, mais à la vitesse de la lumière. Des petits bouts de textes, éparpillés çà et là, des entrées partout, le couloir d'Alice, immersion dans le non-sens coloré, en HD s'il vous plaît.

J'apprends à numériser mes problèmes existentiels.

J'ai mis à mort mon compte Facebook. Sans fans, il n'y a aucun délit mais un grand soulagement.