Tentation insidieuse.

Alors que nos regards faisaient mine ne de pas se chercher, mais qu'ils se croisaient sans cesse, je ressentais ces vagues de chaleur qui affluaient en moi. Mon bas-ventre grondait, et je ne désirais rien de plus que de me coller à toi pour apaiser cette pression grandissante. Et puis tu m'as pris dans tes bras, pour me dire au revoir m'as-tu dis, et ça a dérapé. Ça a pris de l'ampleur. De tes bras doux qui m'entouraient la taille, j'ai répondu à ton étreinte en serrant plus fort. Et toi aussi. Mes bras ont fait des mouvements dans ton dos, lents, un peu plus appuyés, et j'ai senti tes mains me presser le dos au travers de mes vêtements. Nos regards ne pouvaient plus se voir à présent, ç'aurait été trop risqué. De tout gâcher. L'interdit de la situation m'aurait empêché de continuer à te serrer, et à finalement coller mon bassin contre le tien avec vigueur. J'ai entendu un son étouffé sortir de ta gorge au contact de nos pantalons, et tes mains électrisantes m'ont soudainement agrippés les fesses dans un espoir de soulagement. Nos respirations maintenant accélérées exprimaient tout nos mots, et nos mains de plus en plus rapides toutes nos sensations. Maintenant plaquée contre ton corps, je voulais te sentir davantage. Je me suis glissée sous ton pull, et mes doigts contre ta peau ont semblé offrir une autorisation tacite. Nos frottements sont devenus de plus en plus rapides, frénétiques, et nos sons de plus en plus des gémissements. Je voulais plus. Toi aussi. Je me suis écartée légèrement, le temps de pouvoir dégrafer ce qui éloignait encore ton plaisir du mien. 

Mais quelqu'un est entré. Nos regards se sont alors croisés. 

Et on s'est éloignés.