toi

embey

On m'a dit que les mots étaient des mitraillettes ou des caresses, on m'a dit qu'avant de les jeter il fallait peut être un peu y réfléchir, mais depuis quand étouffe t'on les pousses de vie en nous? Alors tant pis si ça brûle ou que ça déchire, parce qu'au fond ça apaise tellement aussi, je vis pour ces mots, ces mots qui veulent sortir de moi, de mon cerveau frémissant de tout ce dont je bous. Alors je balance, rien à foutre! Toi? Toi t'es un alien, un gar déboulé dans ma vie, ou moi dans la tienne je ne sais pas trop, mais si tu y es c'est pas pour rien, alors je ne compte pas partir, non je suis bien là, au pied du mur ou sur la crête de la montagne, mais bien vivante et pleine d'envies. Tu as fait rager des choses en moi, tu as caressé le plus beau, à en faire sortir les vers ou la prose, quand les phrases s'emmêlent y'a bien plus à espérer que la fleur bleue et la romance. Oui suis changeante, je suis une femme, il paraît que c'est le genre, les hormones en mode fusion, le sang chaud et le coeur blindé. On est tous passés par là, même pas peur, tant que je respire je vis, tant que je vis j'avance, le sol sous mes pieds et l'esprit déjà loin. Mon esprit, je vais pas te mentir tu y es, avec une place au chaud. À tort ou à raison? Le sais tu toi même? Des larmes sur un visage d'homme, douceur incarnée, lâcher prise tant attendu, révelation de fin d'époque? Une femme dans tes bras, une autre qui se perd, éternel paradoxe du "ne rien vouloir et trop avoir" mais que veux tu? Le sais-je moi même? Et dehors ya toute cette vie qui attend, ya une vie dans l'ici et l'ailleurs, le maintenant et surement le demain, la question est: " qu'en ferons nous?"

Qu'en feras tu?

"Tu te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint Mais tu es l'un, et l'autre. Et tellement de choses encore Tu es infiniment nombreux Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensembles Trompe-toi, sois imprudent, tout n'est pas fragile N'attends rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie Parce que le plus important n'est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d'être"(Fauve)

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