toi. tu. te. et. moi. je. me.

T’es où, tu fais quoi? J’aime bien ne pas le savoir. J’aime ce sentiment latent d’attente. Aujourd’hui je navigue. Je me perd, me retrouve, m’enfuis et m’affronte. Ecriture automatique. Tu me touches toi. Moi. Tu. Toi. Te. Pourquoi? Parce que toi, parce que moi.

Etats seconds, secondaires. Ils prennent le pas sur moi parfois. J’aime que vous me lisiez. Certains auront peut-être même une sensation d’intimité. Certains l’ont déjà. Aujourd’hui ma tête ne rime pas vraiment. Un peu. Mais pas tant. Si! Non!

Aujourd’hui je suis en conflit. Avec moi. Mais pas tant que ça. Parce que j’aime bien ça. Simples d’esprits, non, je ne vous envie pas. J’aime être capable de ça. De discuter avec moi. De me battre parfois. Aujourd’hui - parlons météo c’est plus simple – et bien, le ciel me suit. Il est lunatique, soupe au lait. D’ailleurs si on devait le représenter on le peindrait sûrement couleur soupe, au lait. Avec de la crème aussi. Et une averse de poivre.  Il jour avec mes nerfs. Mais j’aime ça.

C’est étrange non d’aimer ça. Qu’est-ce qui a fait que je suis comme ça? Sensible et fragile, forte et intouchable. Tout ça, je me sens tout ça. Je ne sais pas où je vais, j’oublie souvent d’où je viens, j’aime me perdre en ratures, et souligner d’un grand trait. J’aime vous parler. Merci. D’être là, ou pas.

Ni queue ni tête. Automate. Plumard.

Bonsoir. (Je suis tout à fait au courant qu’il est 14h21, merci.)