Tout à fait parallèle contre mon torse

Je hais les gens terre à terre. Je me force même plus à les regarder. Leurs talons sont engoncés parallèle-exacte dans le ciment... Comme moi, certes, mais eux s'en suffisent.
« Moi ? J'uis terre à terre, lol, j'aime pas trop m'prendre la tête, mdr » qu'ils prétendent, ancrés dans le réel jusqu'au fond de l'anus.
« En fait j'profite. J'fais du shopping. ^^ »
Couilles et vagins de cet acabit glapissent du soir au matin toute l'importance de l'amusement. Parce qu'on « vit qu'une fois », on se reluise la mirette sur du magma Closer. On est mainstream, c'est coul, on consomme des culs, on fait éclabousser l'pénis sur les ressources.
« YOLO ! » –  You Only Live Once – MDR.
J'ai un projet d'envergure. Je l'ai appelé la « YOLO-artillerie ». C'est une armada de canons, de lames, qui volètent parallèles, elles aussi, mais terminent volontaires et perpendiculaires dans les YOLO-cervelles.
Tout à fait dans l'accord mathématiques, elles déchiquètent les épidermes pénétrés par l'Oréal.
YOLO-Shootgun, YOLO-bistouri, YOLO-purin, dans ta mother fucking face.
Je stylise la mort de manière inquiétante. T'imagines, lecteur : tes YOLO-boyaux entremêlés sur mon pull !
Je ferais en sorte de former les acronymes Y.O.L.O dans le tissu. Pour que ce soit signé par la volonté de la toute céleste abstraction.
Je crois que je vais m'acquérir la marque et toute la misère qu'elle défèque.
Vos intestins flotteront, tout à fait parallèle contre mon torse !