Tout fout l’camp !

Hervé Lénervé

J’ai planté une vigne dans mon jardin.

J'y ai récolté des tomates cerise. Quand on dit qu'on a détraqué la Nature. C'est vrai !

M'en fous, je vais planter des pieds de tomates cerise. On verra bien si j'ai du pinard.

Quelques temps plus tard. Le temps qu'il faut pour qu'un pied de tomates cerise se transforme en piquette régionale.

Alors, que j'allais, dès poltron-miaou, voir ce que donnait mon pied de tomates cerise. Qu'elle ne fut ma stupeur-surprise ?

Putain ! Quand on dit qu'on l'a complètement niquée la Planète, c'est vrai qu'on l'a complètement niquée !

Sur les frêles branches de mon pied de tomates cerise il y avait une fée suspendue. Je viens d'apprendre que le mari de la fée est le fétaud et non le crapaud qui est celui des princesses avant roulage de pelles. Il faudra penser à lui demander, si elle a un fétaud dans sa vie.

Mais ce n'était pas tout. Plus loin, sur mon pied de tomates cerise, perchée, une sirène chantait. Le chant envoutant des sirènes auquel nul ne résiste. De toute façon, il ne faut pas résister à la Police et ma sirène chantait des chansons paillardes en les massacrant, car elle chantait très faux comme les blés.

Je fais le tour de mon pied de tomates cerise, des fois que j'en ai oublié une. Et effectivement, il y en avait une qui se cachait, elle était pusillanime l'ingénue.

Non, merde ! C'était la mère Michelle, celle qui crie par la fenêtre, avoir perdu son chat.

Quand on dit qu'on l'a rendu con, la Nature, c'est vrai qu'on l'a rendue con à lier !

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