A trois c'est Mieux ... un, deux, trois!

elka

Quand un couple décide l'expérience du triolisme...

Chapitre 1 : Départ pour Bastia.

Un an, que ces vacances étaient prévues, un an, que je m'amusais à barrer les jours comme une prisonnière qui attendait et espérait sa liberté. Sébastien m'avait promis ces vacances grâce à un pari qu'il avait perdu.

Mariée à Sébastien, depuis l'âge de 20 ans, nous formions un couple atypique … moi Rébecca, âgée de 37 ans, j'étais une petite brune ne dépassant pas les 1m57, un peu rondelette car j'étais une très grande épicurienne qui aime les saveurs et les plaisirs de la table, ma seule richesse de beauté extérieure étaient le bleu violine de mes yeux, belle hérédité de la part de mon arrière-grand-mère, mais le manque de confiance que je pouvais avoir dans mon aspect physique me bloquait énormément dans mes relations avec les autres. Mon mari, lui était plutôt du genre rugbyman, carrure faite de muscle, à 42 ans, il restait aussi beau qu'au premier jour de notre rencontre, je pense que je devais être la femme la plus comblé à ce niveau, très sociable, dissimulant son charisme sous une épaisse couche de froideur au premier abord, Sébastien fait partie de la catégorie des hommes qui méritent que l'on se donne de la peine à les sondés.

Bref, en tout état de cause mon mariage était sans aucun doute le mariage le plus réussi qu'il puisse exister, sur le plan sexuel l'harmonie était aussi envoutante, que la relationnelle, nous adorions passer notre temps à nous lancer des défis ou des paris aussi stupides qu'agréables, et le dernier en date, dont j'avais gagné la victoire, était de sublime vacance dans une maison louée en Corse, « l'île le beauté » … on ne pouvait rêver mieux comme destination pour des vacances réussies.

Ce soir-là, je finissais les valises lorsque Sébastien rentra, et que comme à son habitude, il commença par m'enlacer par-derrière, glisser sa main droite dans mon sous-vêtement du haut, il était d'humeur joueuse, d'humeur charnelle, je le ressentais à son souffle haletant dans mon cou, je sentais le désire me monter de mon bas de ventre jusqu'à la pointe de mes tétons, j'aurais aimé qu'il me prenne sauvagement et sans ménagement. « Rébecca mon amour … j'ai quelque chose à te demander ? » « Hum… vu, ce que tu me fais, tu peux me demander tout ce que tu veux, je suis à tes ordres mon amour. » Sébastien m'agrippa par les bras et me fit faire volte-face, il se postait devant moi, le regard si sérieux que j'eus presque envie de rire aux éclats. « Bon écoute, tu te souviens du pari qu'on a fait tous les deux concernant le montant des courses, pari que j'ai gagné…. « Oui, oui c'est bon pas la peine de me le rappeler, tu t'étais assez foutu de moi… donc tu as enfin trouvé ce que tu voulais me demander comme cadeau de pénalité c'est ça ? » Je pouvais voir la malice avec un brun de luxure se dissimuler dans son regard et se dessiner sur les lèvres. « Oui c'est tout à fait ça, j'ai enfin trouvé ton gage …tu vas devoir accepter la venue de Martin mon meilleur ami, en vacances avec nous…. « Oh s'il n'y a que cela, ce n'est pas énorme comme gage, je n'ai pas une très grande admiration pour ton ami, mais c'est ton pote et pas le mien, mais je pense que je pourrai supporter sa présence vu, le cadre idyllique des vacances…mais moins d'intimité, égale moins de sexe ! … [rire] » Je contemple Sébastien et m'aperçois que ce n'était pas à cela qu'il semblait vouloir faire allusion, je lus quelque chose de plus inavouable dans son regard. « Séb, dis-moi ? C'est quoi ce gage ? »

« Ok … tu te souviens que les règles de nos jeux sont simples, on fait des paris sur des petites choses du quotidien, et celui qui obtient un gage doit s'y atteler, toi par exemple tu m'as eu, j'ai perdu et mon gage était des vacances à Bastia, avec location de maisons, tu l'as eu ? N'est-ce pas poupée ? » « Heu… oui, c'est effectivement la règle que l'on a établie mais dans certaines limites … Tu es d'accord ? » « Je le suis chérie complètement d'accord, sauf que vois-tu mon amour on n'a pas fait de close des limites … jamais » Il attend un moment comme pour tenter de deviner ma réaction que je qualifierai moi-même de, réaction figé par la mise en pause de mon cerveau. Je ne supporte plus cette mise à l'épreuve qu'il me fait endurer alors je me lance. « Ok, vas-y pas de limites… dis-moi maintenant ce que tu veux exactement comme gage….aller dit le moi ? » ... « Je veux que mon ami Martin vienne avec nous a la maison de Goldano, en Corse … mais je veux également qu'il te fasse l'amour pendant que moi je serai présent à vous regarder … te voir t'offrir à un autre … Alors qu'en dis-tu chérie ? ».

La gifle qui vain de se fracasser sur la joue de Sébastien est le geste d'un non-consentement, je quittais la pièce furieuse et vexée que mon mari avait pu, me demander ce genre de gage grimer sous ce que je qualifierai d'insulte pure et simple. Je n'arrivais pas à croire qu'il avait pu me demander une telle chose, et moi qui pensais m'offrir à lui avec fougue et passion, ma libido était redescendue aussi vite qu'elle avait pu monter. Sébastien resta un long moment perplexe, espérant sans doute que je revienne à lui avec un changement d'opinion, mais histoire de lui faire comprendre que mon « non » était ferme et catégorique, je lui envoyai son oreiller et une couette sur le canapé avant de claquer la porte de notre chambre.

Etrangement ce soir-là, et je ne sais pour quelle raison, je m'endormis en m'imaginant, m'offrir à mon mari et son ami en même temps, puis ensuite mon esprit vagabonda dans des fantasmes plus poussés, moi et Martin, enlacés sur un lit, nos corps s'entremêlant dans de torrides scènes érotiques … J'eus l'étrange sensation, de tromper mon mari rien que par la pensée, mais bizarrement, je me sentais attirée par cette perspective.

Chapitre 2 : Bienvenue en Corse.

J'avais décidé de faire la paix avec Sébastien avant d'arriver en Corse, le voyage fut donc agréable et torride, nous avions fait l'amour durant le trajet, petite halte sur une aire de repos, et également sur le ferry, ce qui avait amusé les voisins de notre cabine de couche, je m'étais abandonnée à lui avec une telle fougue, mes images de la veille refaisant surface, je me voyais me faire « baiser » avec violence par le meilleur ami de mon mari, mon esprit en pleine euphorie vagabonde, avait réussi à me stimuler la libido comme jamais elle ne l'avait été.

La maison de Goldano (collègue de travail de Sébastien) était particulièrement magnifique, je pense même que le terme magnifique restait encore trop faible pour désigner, cette sublime ancienne bergerie surplombant les rivages de la plage. Son air rustique et chaleureux lui donnait un aspect érotique, c'était une maison rêvée pour des scènes d'amour rêvées. La maison avait les pieds dans l'eau turquoise d'une piscine aussi chaude que l'atmosphère, se baigner certes mais se baigner nu se devait être indispensable pour ressentir la moindre parcelle de plaisir.

« Qu'as-tu prévu pour notre soirée chéri ? » « Alors tout d'abord, on va attendre l'arrivée de Martin, ensuite j'avais espéré que nous pourrions aller dans une boîte de nuit, histoire de briser la glace entre vous … qu'en dis-tu ? » Les images de Martin sur mon corps, dans mon corps, étaient encore très présentes et je me sentis rougir de gène face à sa question. « Je te fais confiance, je pense que tu as surement raison, une soirée à boire et à danser ne peut que nous permettre de nous laisser aller à un démarrage de grande amitié … je sais que je n'ai jamais fait de gros efforts avec Martin, mais je te promets de faire de mon possible pour que ces vacances soient les plus belles. » « Ha … mais tu sais très bien comment pouvoir les rendre inoubliables … je te taquine ! bien que mon gage tiens toujours, disons qu'il reste une option à ce jour ».

Je fus surprise de sa réponse et surtout de l'idée que Sébastien avait pu trouver une autre alternative à son petit jeu, il est vrai que mon mari était ce que l'on pourrait qualifier de têtu et d'obstiné mais j'avais pensé, qu'au vu de ma réaction de la veille, il aurait abandonné. « Très bien …et puis-je savoir qu'elle est l'alternative, que tu as trouvée ? » Sébastien s'approche de moi, me passe la main dans les cheveux, je sens mon corps répondre à cette caresse par quelques soubresauts et frissons. Son visage et si près du mien que je sens son souffle chaud sur mes lèvres.

« Hé bien disons, que nous pourrions faire l'amour tous les deux, mais devant Martin … cela serait un très joli compromis, n'oublie pas que tu me dois toujours un gage ? » Mon regard est plongé dans le sien avec une telle force que j'ai ce besoin soudain de prendre les choses en main et de dominer la situation, qui étrangement paraît me glisser entre les mains pour se cramponner à mes doigts en dernier recours. « Vraiment? … eh bien disons, qu'à choisir, je préfère encore faire l'amour avec lui, et que toi, mon cher et tendre époux, ne fais que regarder, sans participer, sans toucher, sans sentir ou ressentir tout ce plaisir que moi je me prendrais dans les bras de ton ami».

Sébastien reste sans voix, mais en même je devine sur son sourire qu'il semble avoir gagné la partie, mon mari est persuadé que je vais lui apporter ce qu'il souhaite, ce que ses fantasmes lui réclament, et je me dis qu'en bonne épouse que je suis, je me dois de ne pas décevoir mon mari … enfaite l'idée de faire l'amour avec Martin germe dans mon esprit et s'y installe avec un tel plaisir, que je pourrai y avoir déjà un orgasme.

Nos corps se rapprochent, nos lèvres s'effleurent, les baisers se font désireux et impatients, nos mains commencent leur fouille corporelle mais l'arrivée de Martin, nous stop net dans notre élan. «Ce n'est que partie remise mon chéri … ou pas ! »

Chapitre 3 : La soirée désamorcée.

Nous décidons de nous préparer tels des princes, pour l'occasion les hommes ont enfilé une tenue en lin blanc pour Sébastien et beige pour Martin. Quant à moi, j'opte pour une tenue ultra-légère, robe fluide aux tissus presque transparents, laissant deviner les courbes de mon corps, sans les liens des sous-vêtements, la chaleur est si lourde et oppressante que de me mettre nue sous ma robe est un vrai luxe que je ne me refuserai sous aucun prétexte. Mes cheveux longs et bruns sont remontés en chignon négligé, ce qui me donne un petit côté sauvageonne, qui d'après les regards des deux hommes, me laissent deviner, que ce petit air de ce soir risque fort d'attiser les fougues de ces messieurs.

Nous partons donc pour un restaurant sur le quai, vues sur les bateaux de pêcheurs, et la marée montante, le soleil s'étalant de tout son long sur le mouvement de va-et-vient des vagues, comme s'il cherchait à faire l'amour à l'océan, le spectacle est sublime pour les yeux et érotique pour les sensations. Le repas se passe sans anicroche, je dois même avouer que Martin et moi, partageons beaucoup plus de points communs que je ne l'aurai pensé … au final, il se montre plutôt sympathique et extrêmement poli avec moi, l'espace d'un instant j'ai un doute, et si Sébastien lui avait parlé de son fantasme et que Martin jouait le jeu pour aboutir à ses fins, peut-importe, après tout, je me dis que nous passons une excellente soirée et se passera ce qu'il doit se passer, après tout ce n'est pas tous les jours que l'on peut tromper son mari en ayant la bénédiction de celui-ci, nous avions tellement partagé d'expérience sexuelle avec mon mari, que je me dis que cela ne devait être vu que comme une expérience de plus à vivre et puis ce n'est pas comme-ci cela devait être un supplice, Martin est plutôt bel homme, les cheveux courts bruns et grisonnants, avec option bouc, lui donnait de faux airs de George Clooney, j'en arrive même à penser que cela serait surement une belle partie de jambe en l'air et que je risque même de frôler l'orgasme suprême.

« Hein, et toi chérie, tu veux un café pour finir le repas ? » « Heu… je… heu … oui, café ? Oui, bien sur ! » « Mais où avais-tu la tête ma puce ? » « Elle rêve peut-être de son amant qu'elle a laissé à Paris… excuses-moi, Rébecca, mais tu avais l'air si loin qu'il est difficile de penser que ton esprit est encore en Corse parmi nous. » « Eh bien, je suis désolée de te contredire mon très cher Martin, mais mon esprit était bel et bien présent, ici, parmi nous et en particulier toi…enfin je veux dire vous ! » Je sens le sang me monter dans les joues et le regard de Martin sur moi, semble si amusé, que mes doutes de tout à l'heure ne sont plus écartés, il sait, il sait pour les fantasmes de Sébastien, il sait et dans sa façon de me regarder je dirai qu'il le souhaite plus que tout, alors je plonge ma main dans mon sac, en ressort mon paquet de cigarettes, pour en porter une à ma bouche et en orientant mon regard vers lui. « Tu aurais du feu Martin ? Pour m'allumer ! » « Alors si c'est pour t'allumer, c'est avec plaisir ».

Ce diner prenait des airs de films érotiques, ou la femme tromperait ouvertement son mari... mais curieusement j'en prends un malin plaisir, et devant l'expression de mon mari, je devine qu'il en prend tout autant que moi. A l'arrière du restaurant, se situe une piste de danse ou un groupe de musique mexicaine joue, nous décidons donc d'aller nous exposer aux regards des clients en leur montrant nos prouesses de danseurs de nightclub.

Nous quittons la table, et c'est bras dessus, bras dessous, avec un homme à chaque bras que je fais mon entrée dans ce petit club privé, je me sens l'âme d'une séductrice, je me sens prise d'une envie folle d'attirer les regards, sur ma sublime robe quasi transparente, laissant deviner les courbes de mon corps nu.

Chapitre 4 : Le gage.

Le groupe finit par prendre une pause, et décide de jouer des platines, musiques des années 80 se font entendre dans tout le club, l'appel de la danse s'empare de mon corps, je ne maîtrise plus rien, je me lance sur la piste et c'est seul, sous les néons aux multiples couleurs, que je joue de ma séduction naissante. Je commence par retirer les épingles qui tenait difficilement mes dernières mèches, ma chevelure descend sensuellement sur mes épaules dénudées, je sens leur doux frottement comme une caresse, je me mets à remuer la tête, les mains collées sur mon corps, je les monte jusqu'à mes seins et les redescend sur mes hanches, je sens le regard de toute la gent masculine se poser sur moi, et cela me procure une incontrôlable envie de sur-jouer dans le rôle de la séduction et de l'excitation. Alors je décide de me choisir un partenaire de jeux et mon index se pose sur Martin, qui amusé vient me rejoindre sans se faire prier davantage. Je jette un coup d'œil à mon mari, qui de son sourire me donne son accord. J'ai carte blanche, je peux faire tout ce que je veux, et je conte bien ne pas me laisser bloquer par des pseudos principes moraux.

Je commence alors une danse langoureuse, très collée contre Martin, mon corps ondulant contre le sien, d'abord les bras sur ses épaules en jouant de mes hanches, puis je lui tourne le dos et fais glisser mon fessier sur son bas-ventre, je suis surprise par ce que je ressens de dure et long, il est déjà en érection alors que j'ai à peine commencé mon semblant de lap ‘dance. Il m'agrippe à la taille et me colle contre la fermeture de son pantalon, je sens son sexe contre mes fesses, cela me procure plus de sensation que je ne l'aurai imaginé, autour de nous les hommes commencent à affluer sur la piste, certains font mine de danser mais d'autres sont debout verre à la main et contemplent ce spectacle érotique qui s'offre à eux.

Je suis même surprise de voir que certaines épouses rejoignent leurs maris afin de se frotter ou de se faire caresser à leur tour … de toutes évidences notre petit numéro n'attise pas que notre libido. Alors que ses mains deviennent de plus en plus présentes, je regarde et dévisage mon mari qui semble plus qu'amusé, je dirai même excité, de la situation, après tout son fantasme prenait corps, cela était normal que sa réaction fût immédiate.

Les mains de Martin s'apprêtent à me toucher les seins lorsque je les stoppe nettes, pas question que la situation m'échappe des mains, c'est moi qui décide, c'est moi qui contrôle, c'est moi qui dis quand et comment faire …du moins je me le persuade. « Ne sois pas trop impatient Martin, tu les toucheras, tu pourras toi-même découvrir la rigidité de mes tétons mais pour l'instant, je veux que tu me caresses le corps, que tu t'en imprègnes la paume de la main, que tu le désires ce corps, comme-ci tu l'attendais depuis toujours mais que rien ne te garantissait que tu puisses l'avoir ! » « Que je le désire ? C'est une blague ou quoi ? Tu ne sens pas, j'ai l'impression que mon futal va exploser sous la pression sanguine qui se joue dans mon caleçon. » [Rires] « Tu m'amuses, et tu sais ce qu'on dit sur les femmes qui rient ? » « A moitié dans mon lit… je ne pense pas que je vais réussir à attendre qu'on arrive jusqu'à mon lit ».

Il me plaque encore une fois contre lui, je tente en vain de m'extraire de ses bras, mais ses mains sont plus grandes et plus fortes, je les sens me maitriser avec une hargne que je n'aurai jamais pu imaginer chez lui, il me passe la main dans la nuque, fait glisser ma chevelure sur le côté et commence à me passer la langue de l'oreille au creux de la nuque. Je frisonne, je ferme les yeux, je trésaille, je sens que je m'abandonne, je ne sais combien de temps mon petit jeu va pouvoir tenir, mais je ne veux pas céder maintenant. « Regarde, regarde comme tu les excites tous … ils te veulent, ils te désirent, même leurs femmes aimeraient surement faire l'amour avec toi tant tu es excitante, montrons leurs ce dont on est capable… laisse-moi prendre les choses en mains tu ne le regretteras pas. » Je reste un moment sans réagir, et je constate avec étonnement qu'il a raison, les couples qui nous entourent se caressent eux aussi, s'embrassent, s'enlacent, se frottent et tout cela en nous regardant, comme-ci nous étions source d'inspiration, telles des muses pour ces couples en manque de fantasmes, je décide de laisser les rennes entre les mains de Martin, car après tout j'ai fait le plus gros, il ne tient qu'à lui maintenant de me prouver ce dont il est capable et s'il me mérite vraiment.

Le groupe de faux Mexicains reprit, leur concert, et c'est à coup de déhanchés épicés que la piste de danse s'enflamme. Certains des couples nous ont déjà fait faux bonds, j'en déduis qu'ils sont partis terminer la soirée à l'abri des regards indiscrets, pour ceux qui restent, nous décidons de continuer notre spectacle, jusqu'à ce que la direction du club ne nous le permette. Martin décide alors de prendre les choses en mains, et ce n'est pas rien de le dire, car il semble évident que ses mains ont décidé de se lancer elles aussi, dans une danse torride et sensuelle sur les courbes de mon corps.

Sa main droite m'agrippe la taille, pendant que la gauche se faufile dans l'ombre de mes parties intimes. D'abord légères caresses sur mes seins, baisers délicats dans mon cou, ensuite doux tracé de l'index sur ma colonne et dans ma chute de rein, Martin profite de la promiscuité de nos corps, pour pouvoir glisser sa main sous ma robe, par-derrière, impact de sa paume sur mon fessier rebondi de désir, j'ai chaud dans tout le corps, des frissons glacés me tétanisent le haut et me font durcir les tétons, sa main qui était sur ma taille se situe maintenant sur mon cou, sa prise est forte comme le désir de me posséder.

« Excusez-moi madame et monsieur, mais c'est un club privé et non un bordel … je vous demanderais donc de bien vouloir sortir de mon établissement afin de finir vos … enfin votre numéro. » La voix du responsable fut si brutale et froide que je redescends de mon nuage cosmique aussi brutalement que si j'avais sauté sans parachute. Nous nous regardons avec Martin, et d'un simple regard, comprenons que nous avons mutuellement le désir de finir notre soirée, là où, elle semble si bien avoir commencé. Sébastien nous apporte nos vestes et après nous avoir indiqué qu'il avait été régler l'addition, nous propose de finir ailleurs ce que nous souhaitons tous les trois finir.

Je me retrouve donc escorté, par mon mari et mon amant, et malgré les regards accusateurs je décide de sortir la tête haute sous les remerciements de quelques clients sympathisants. Nous décidons donc tous les trois de finir ce que nous avons commencé au plus vite, le désir étant encore très présent, nous ne voulons pas prendre le risque qu'il s'enfuie, déposant derrière lui, les scrupules et la morale.

C'est pour cette raison que nous n'avions pas attendue d'être revenus à la maison, l'envie et le souvenir de nos étreintes torrides étaient encore en mémoire … nous décidâmes donc de nous abandonner sur ce parking. L'ambiance était douce, et légère, un petit vent chaud se glissait sous les plis de ma jupe et léchait l'épiderme de mes épaules. Notre voiture était garée assez à l'abri des regards mais en même temps présente pour se faire surprendre par quiconque. Sébastien se plaça au volant de la voiture, vitre ouverte et nous regardait en fumant sa cigarette, telle une scène des années 60 sur un drive cinématographique. Les phares du véhicule, allumés dessinaient les courbes de nos silhouettes, à Martin et moi.

Je commençais alors une danse de la séduction, la parade était en marche et rien n'aurait pu, l'arrêter. J'ondulais mon corps au rythme de l'air joué par la radio, Martin était assis sur le capot de la voiture à me contempler et parfois se caresser l'entrejambe. L'éclairage du parking donnait des airs d'intimités, mais à l'endroit où nous étions placés, il se faisait difficile à percevoir. Mes mains glissaient sur mes épaules, les libérant ainsi de leurs bretelles de soie, je me figeai, et tout en regardant avec peine mes deux partenaires de jeux, je fis glisser ma robe le long de mon buste, la poitrine à l'air, mes tétons se mirent à durcir sous la caresse du vent. Martin ne put retenir son envie plus longtemps, et se mit à sortir son sexe et se le caresser tout en me regardant. Je dois avouer que son sexe était beau, de belle structure et me donnant une envie folle de le prendre en bouche. Je décidai donc de ne pas faire, ma farouche sur ce joli cadeau que m'offrait Martin. Je commençai par m'approcher de lui, et tout en dévoilant l'intimité de dessous ma robe, je m'accroupis et pris son sexe dans ma main, le rapprochai de mes lèvres, je lui léchai le gland gonflé d'excitation et lui prit la totalité de son sexe à pleine bouche, Martin laissa échapper un long gémissement aussi long que les préliminaires avaient duré.

Mais l'attente avait été trop longue, il ne put se contenir davantage, il me redressa et en me tournant, me plaqua sur le capot de la voiture et souleva ma robe. Sébastien nous regardais et je fus surprise de constater qu'il me souriait avec une telle satisfaction que je me sentis encore plus excité à l'idée que mon mari puisse aimer le spectacle que je lui offrais, j'entraperçus qu'il se masturbait et en conclus que nous serions de toutes évidences trois à avoir notre orgasme.

Martin quant à lui était bel et bien décidé à me prendre devant mon mari que je le veuille ou non, c'est alors qu'il commença par me descendre le haut de ma robe, mes seins nus s'offrant à l'air chaud de la Corse, il y déposa ses mains et me les caressa avec passion et jeu du bout des doigts. C'est alors qu'à ce moment précis, et surement ni tenant plus, il releva l'arrière de ma robe et en me plaquant sur le capot froid du véhicule, m'introduisit en levrette. Son sexe était énorme et malgré mon passage lubrifié par l'excitation, une petite douleur tel un déchirement se fit ressentir, mais très vite celle-ci, fut remplacé par une brulure intérieure de plaisir, mon sexe de plus en plus humide facilite le passage de son gros membre, pendant que de sa main gauche, Martin me caresse le clitoris et de la droite, il joue avec le bout d'un de mes tétons, le plaisir est de plus en plus grandissant.

Mon corps fait l'amour avec Martin et le métal de la voiture, mais mon regard et mon âme sont auprès de mon mari qui nous dévisage tout en se masturbant. Je sens le plaisir s'installer en lui, comme il m'imprègne, Martin de son côté commence ses premiers gémissements, je sens alors ses coups de reins grandissants alors que mon orgasme fit son entrée dans notre partie de jeux érotiques. L'avant de la Porche remue de plus belle, l'ombre des phares allumés sur le bitume du parking se met à danser, sous les soubresauts des mouvements de va-et-vient de Martin, j'entends les gémissements de Sébastien, devenir plus violents, sortes de râles au summum de leur apogée, jamais je ne l'ai entendu de la sorte, cela attise encore un peu plus mon plaisir, je me lâche et m'abandonne définitivement, je hurle de plaisir. « Oh oui, encore … encore Martin, plus fort ! » « Oh, oui tu aimes ? Tu es bonne, tu m'excites vraiment Rébecca ! » « Oui … J'aime … encore … encore plus fort … vas-y fort ! » Martin entend mes supplications et les met en pratique avec une telle hargne que je suis obligé de me raccrocher aux essuie-glaces pour ne pas glisser, c'est à ce moment que j'entends Sébastien hurlé, son orgasme est enfin là, alors je sais que je peux libérer le mien, ainsi comme un effet de vase communicant, nous nous retrouvons tous les trois à faire échos les uns des autres de nos orgasmes jouissifs et libérateurs.

En cette douce et belle nuit d'été, sur un parking désert d'un club privé, sur l'ile de la corse, moi Rébecca, je me suis donnée à un autre homme que mon mari et ce, en sa présence, parce que j'avais perdu un pari et que je me devais d'honorer mon gage.

ElKa .

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