Tu m'as changée
Lou
Honnêtement je ne m'y attendais pas. Tu as frappé à ma porte, tu es entré dans mon coeur et tu y a foutu le souc, le bazar, le gros bordel, comme un ouragan. Un bel ouragan.
Je ne te connaissais pas. À vrai dire, les potes de Ian ne m'interessaient pas. Toi tu savais mon nom. Et puis... À force de te voir, mon coeur a fondu comme la neige au soleil. Ta tête me faisait peur et tu prenais plaisir à me dire que sitôt le code en poche je tuerais des gens. On se narguait, on s'envoyait des piques et ca nous rendait heureux.
Et puis... Tu me l'as fait oublié. Je sortais d'une rupture et toi d'une histoire compliquée. Tu étais la pommade qui refermait ma blessure. Je voulais te voir tout le temps, dès que je discernais ta silhouette j'allais te voir ou je te regardais de loin. Pendant un mois je te scrutais, je cherchais des informations sur toi, tu devenais ma drogue. Les filles se moquaient de moi, pour elles, ce n'était qu'une amourette parmis tant d'autres. Je l'ai pensé moi aussi, à un moment.
Mais c'était plus fort que ça.
A la maison je ne parlais que de toi. Et c'est maman qui m'a fait la remarque. "Peut être que tu es amoureuse..." J'ai nié et je ne l'ai pas dit. J'ai attendu deux semaines avant de le dire à Crys. Et trois pour les autres.
Tu envahissais mes rêves, mes pensées, nuit et jour. Et puis tu es tombé malade. Tu n'es pas venue. J'en ai profité, j'ai demandé ton numéro de téléphone.
c'est peut-être allé vite pour les autres, mais pas pour nous. Pendant cinq jours on s'est parlé. Douze heures non-stop. Même pendant les cours, à tel point que Ian s'inquiétait pour nos résultats scolaires. Et puis... C'est toi qui a fait le premier pas. Tu me l'as dit. Le mardi.
On ne s'est pas vu le lendemain. J'étais en sortie. Mais les deux jours qui nous restaient avant les vacances on n'a fait que s'embrasser. D'ailleurs, on va avoir une heure de colle pour ca. Faut dire que les surveillants préferent qu'on se crache a la gueule plutot que l'on se bécote. Bah tant pis.
cinq jours que je ne te vois plus et cinq jours qu'on s'envoit des messages de 9h a 23h sans s'arreter. Tu me manques à en crever. J'ai mal tellement tu me manques.
C'est toi qui a été ma porte de secours. Je n'étais pas bien et tu m'as sorti du gouffre dans lequel j'étais tombée. Tu es ma bouée. Tu m'as redonné l'envie d'écrire. Et tu ne verras probablement jamais ce texte. Mais je voulais te l'écrire : je t'aime à en crever. Et puis... Merci. Pour tout. Merci d'exister.
Je sais que j'en ai aucun droit, mais ne passe pas trop de temps a lui parler, surtout lorsqu'on est en cours ;)
· Il y a presque 9 ans ·Ian
Et j'aimerais qu'on arrive pas au point d'en creuvé hein ;) je ne sais pas si je m'en remettrais :(
· Il y a presque 9 ans ·Ian
Mais heu si je lui parle pas je meurs xD
· Il y a presque 9 ans ·:)
Lou