Tu me suces...

Lawrence Orson

... sûre !

D'abord de tes lèvres humides, carmines,

Que tu embrasse ma joue et ma tempe,

Que de ta langue, tu te lèche les babines,

Que ce muscle mouillé, ma barbe, lampe.


Mord mon lobe d'oreille, et, avale le,

Que tu aimes, inspirée, me sentir,

Que mon cou tu lapes, et, suce le,

Que ma nuque, tactile, puisse t'anéantir.


Descend ta langue lentement, haut du dos,

Que tu aimes ce doux voyage thalamège,

Que tu avales mes poils, mouvements hélicoïdaux,

Que tes mains me touchent, doux manège,


De tes doigts mon duvet, le caresser,

Que tu entr'ouvres la bouche et me dises,

Que tout mon corps tu aimes toucher,

Que le frôler, tremblante, soit feu et folie exquise.


Descente de tes mains, et dits, mes fesses,

Que, coquine, tu sais où tu veux en venir,

Que tu aimes me tenir, là, en détresse,

Que ma queue dure de toi, puisse frémir,


J'entends de ta bouche, petite chienne,

Que tu veux me sentir en toi, fier,

Que tu brûles de faire ma bite, tienne,

Que tu la prenne, de suite, entière,


Puis devant moi tu t'agenouilles,

Qu'entre mes jambes tu me respire,

Que tu murmures que tu adores, fripouille,

Que tu sentes mon odeur, et moi m'agrandir,


Tu me dit, enfin, turgescent, 

Que tu vas m'avaler, petite cochonne,

Que tu aimes mon membre, doucement,

Que tu le suces, et pourtant, ronronne.


Mon gland dans ta bouche, mouillé,

Que tu pompes et qui te fait gémir, mon ange,

Que tes cheveux dans mes mains, acculée,

Que mon plaisir puisse durer, te déranges?


Tu te retires et alors me murmures,

Que tu veux me mêler à ta salive,

Que tu adores me branler à toute allure,

Que tu me quémandes et supplies, lascive,


Sur ta langue, que je puisse enfin jouir,

Que libérer en toi mon arrogance,

Que de me laisser aller, et venir,

Que je t'appartienne, tu me susurres...

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