Un cadre supérieur en week end à Paris
balneon
La Capitale s’approchait, et la décélération du train amorcée, le téléphone vibra. C’était l’artiste que je venais rencontrer.
Les freins sifflant à l’approche du quai, la discussion ne permit qu’une prise de rendez-vous avant que la galerie n’ouvre ses portes.
Au bout du quai, je suivis le chauffeur et fit route pour le Boutique Hôtel.
L’hôtesse d’accueil y décrocha un badge m’indiquant une chambre au premier étage.
Je remarquais un salon sur la gauche, moderne, et coloré.
Je trouvais ma chambre spacieuse, pour un hôtel parisien, avec un miroir jouant surement beaucoup sur cette impression. Déposant mes valises, puis agréablement surpris par l’odeur d’un savon parisien, je me dépêchai de sortir.
L’artiste m’accueillit chaleureusement, et me présenta peu après son travail. Une forme toute en volume, retint mon attention. Olivier était, aux dires du galeriste, un artiste d’art contemporain en plein essor. J’avais hâte d’ajouter une de ses œuvres à ma collection.
Avant que l’après-midi ne s’achève, je passai devant le musée d’Orsay et fit route vers l’hôtel. Je ne tardai pas à m’assoupir après quelques formalités culinaires, Morphée acheva son œuvre à 9H00.
Après un copieux petit déjeuner, j’arrivais à la gare. Je pris place, consultant Le Monde sur ma tablette en attendant le départ. Paris, ne m’offrait la plupart du temps que ses hôtels et ses transports. Il faudra qu’un jour je prenne plus de temps pour contempler la ville. Le train commença son avancée, et Paris ferma les yeux.