Un moment.

Vous imaginez-nous, tout deux serrés entre deux murs, à nous étreindre? Votre main droite retroussant mes jupons...

Oui, vous vous y voyez, et vous enlacez cette image emplie de douceur et forte en émotion. Vos doigts, caressants, à ma cuisse, touchant au velouté de ma peau de marbre.  Le tout en me portant des baisers délicats. Oui, et mon cou vous serait tendu, offert. Vous pourriez aisément y planter vos crocs. Ainsi, vous me feriez don de votre venin, et je me laisserai volontiers piquer. 

L'atmosphère serait électrisante et vous me feriez miroiter une jouissance. Mais que serait votre plaisir, si je n'y met pas tout mon coeur?

Oh mon amour.

Oh mon amant.

Vous seriez serré entre mes chairs, au chaud.

Et le silence couvrirait les battements de votre coeur, tambourinant, que j'entendrais donc. Evidemment. Ma cambrure toucherait le mur, votre dextre serait à ma nuque, et vos coups de reins se balanceraient en mes entrailles. Le moment serait agréable. On pourrait nous épier, aussi. Cela ajouterait un peu d'excitation à nos ébats à la sauvage. 

Rapidement, vous souhaiteriez enserrer de lien et vous me chevaucheriez avec fougue. Votre main claquerai à ma croupe, et votre queue claquerai à mon entre.  Votre jeunesse serait pleine de fougue. 

Et l'on entendrait nos voix résonner entre les murs.