Un monde de poupées

Ah, 2013... une année spéciale... Une année spéciale, car riche en galères en tous genres! Mais, sur les 365 jours que compte cette année, 1 journée aura contribué à faire fluctuer mon baromètre "Bonheur et bonne humeur".

Cette journée, par sa simplicité et sa sérénité, sera définitivement celle que je retiendrai (car pourquoi m'encombrer de 300 et des poussières journées peu agréables?) Cette journée est celle du 29 novembre 2013. Voici son histoire. 

C'est un vendredi. J'ouvre mon quotidien 20 minutes et je découvre qu'il y a une expo intitulée "Frimousses de créateurs" au Petit Palais jusqu'au dimanche. Je n'ai pas l'habitude d'aller à des expositions mais là, le concept me plait bien: des poupées relookées par de grands créateurs sur le thème de Paris, et qui seront vendues aux enchères pour l'Unicef. Ni une, ni deux, je décide de m'y rendre après le travail. J'entre au Petit Palais et je découvre alors tout un tas de jolies petites poupées avec de beaux vêtements etc. Je suis émerveillée et je retombe vite en enfance: les créateurs se sont bien prêtés au jeu et ils ont fait de l'excellent travail.

A un moment, une poupée d'un genre un peu différent attire mon attention. C'est une poupée Barbie entièrement nue, attachée par un petit ruban à la Tour Eiffel. C'en serait presque indécent si ça n'était pas si drôle et si original. Cette création, signée Christian Ghion, me plait.  Je l'observe, je l'observe, et je souris. Une simple petite poupée me fait sourire par son côté subversif... 

Je poursuis ma visite assez tranquillement. Je prends le temps de regarder, de prendre des photos, et de trouver un sens aux créations. Le temps d'un instant, un instant simple, un instant banal, je me suis sentie bien. Grâce à des petites poupées aux allures de princesses parisiennes.

Alors, mon moment 2013 n'est peut-être pas le festif et le plus heureux qui ait eut lieu en ce bas monde en l'année 2013  mais, c'est mon moment festif  et heureux de 2013, mon moment de paix et de sérénité. Une trêve artistique et onirique dans une année cataclysmique: voilà qui résume bien les choses.