Un nouveau samedi s'efface

Laurent Moreau

Les nuit passent et se ressemblent, le même retour titubant seul et un peu triste. On essaye néanmoins de sourire à sa serrure qui va nous interdire l’entrée pour les 3 prochaines minutes. Puis on arrive enfin à passer la porte, énervé par un paillasson qui nous dire bonjour en anglais, mais fier de ne pas dormir sur le palier. On plonge dans notre couette en gardant nos chaussettes, et puis le noir nous envahit. Un nouveau samedi s'efface.

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