Un peu d’Histoire.

Hervé Lénervé

Vercingétorix était un grand chef guerrier d’une tribu reculée dans les steppes de Mongolie.

Il ne rechignait pas à la tâche, combat par-ci, extermination par là. Ah, ça y allait dans ces temps-là. Ah, fallait voir ce qu'ils se foutaient sur la gueule, les bougres !

Eh, bien, une chose peu connue de mes confrères historiens, c'est que Vercinqsursix avait les reins fragiles. Oui ! Un petit « NON » trop appuyé de la tête et c'était le lumbago illico presto, recto-verso. Après, obligé de simuler dans les combats épiques contre l'envahisseur qui défendait son pays sur son territoire.

Ça pour crier des : « Sue à l'ennemi, mais pas des pieds ! » des : « Tuez-les jusqu'au dernier des Pélicans ! » Là, il était encore fort, mais dans le corps à corps, là, plus du tout, c'était une vraie lavette de chez Unipourlesprix, coincée dans un manche à balai dont je ne connais pas le distributeur.

Pitoyable, le guerrier intrépide. Finis, le pourfendeur de cervelles, le tailleur d'oreilles en pointe, le découpeur en rondelles d'andouillette 5A.

Ce fut la cause de son échec à cette bataille très connue d'Alésiapieds, où il devait s'incliner devant son vainqueur, le sieur Cétard, le bien nommé, pour déposer ses armes démilitarisées à ses pieds, pas les siens, ceux du Roumain.

Or, à cause de cette fragilité des reins, il ne pouvait se baisser quand mettant un genou à terre et ça jamais ! C'était une question d'honneur intime personnel qu'à lui seul ! Bon, ça se discute, mais chacun a le droit de placer son honneur où il l'entend, fusse dans des chiottes à purin, s'il le veut, après tout.

Donc, il fut décapité* à la découpe pour manque à la discipline des traditions guerrières et bien fait pour ses pieds !

*Cette version des faits reste nonobstant critiquer par certains de mes confrères historiens.

Signaler ce texte