Un soir chaud de juillet
bleue
20h.
Elle était assise dans le canapé, ce canapé couleur chocolat qui, au fil du temps s'était abîmé et avait pâli … Enfin, il restait confortable…
Je vous disais qu'elle était assise. Mais la position qu'elle avait adoptée n'avait rien de traditionnel. Contrairement à la manière habituelle, son dos était contre l'assise, sa tête sur l'accoudoir et ses jambes relevées contre le dossier. C'est comme si elle était « couchée avec les pieds en l'air », en fait. Ses pieds étaient en l'air, mais oui, en l'air, reposant sur le dossier.
Elle regardait ses cuisses et un morceau du reste de ses jambes, ses pieds, aussi. Cette partie de son corps était hâlée. Elle prenait une pose un peu alanguie du fait de la moiteur. Ses yeux remontaient à présent. Ils atteignirent ses seins. Dans cette position, elle en voyait la naissance. Elle ne les regarda pas longtemps. Elle avait trop chaud : elle ferma les yeux.
Quelques heures auparavant, elle l'avait croisé sur le net…. Cet homme lui mettait les sens et la tête à l'envers. Ils jouaient souvent, ensemble, de ces parties sensuelles tellement excitantes. Aujourd'hui, par surprise, il avait branché sa webcam. Il l'avait orientée vers le bas de son ventre et s'était masturbé en direct. Elle avait soupiré. Ils avaient soupiré. Il ne disait pas grand-chose. Juste cette main qui montait et descendait, juste ces doigts qui enserraient ce sexe tel un étau et puis qui, légèrement effleuraient juste le bout de son membre. Elle avait senti son cœur se décrocher, sa bouche devenir pâteuse. Elle avait eu envie de se toucher mais les circonstances n'étaient vraiment pas idéales. Elle aurait voulu serrer l'ordi contre elle et lui chuchoter qu'elle avait envie de lui, de lui contre elle, de sa bouche, de ses doigts mais … si elle approchait la tête du micro du portable, elle ne pourrait plus le regarder. Le dilemme…
Imperceptiblement, ses cuisses s'étaient écartées. Son pied droit avait rejoint l'assise du siège et sa main droite son sein. Elle jouait négligemment avec le téton. Il n'était pas dur, pas encore. Elle empaumait son sein et puis faisait passer le pouce juste contre son mamelon. Très, très légèrement. Elle savait qu'il faudrait un peu de temps pour que…. Que les choses n'étaient jamais rapides. Elle n'était pas pressée. Elle avait en tête la masturbation de cet homme face caméra, ce qu'elle lui avait envoyé sur Skype (juste un très joli cliché en noir et blanc…) et qu'il avait manifestement apprécié.
Elle décrivait donc de petits cercles avec son pouce droit. Elle sentait son téton durcir… C'était manifeste. Les pressions se firent moins légères. Le désir et l'excitation s'insinuaient dans le bas de son ventre…
Mais, il lui restait la main gauche pour s'occuper de son sexe…
Tout en continuant de se caresser le mamelon, elle écarta davantage les cuisses. Son pied gauche était toujours au- dessus du dossier du canapé alors que le droit était fiché sur le coussin. Elle avait le bassin un peu relevé. Elle fit d'abord passer ses doigts contre son aine, ensuite, ils descendirent à la lisière de son string. Elle jouait avait celle- ci. Ils écartaient le tissu de la toison courte et puis le replaçaient gentiment. Elle recommença la manœuvre mais ses doigts étaient à présent près de sa fente. Hmmm, ce qu'elle se sentait bien. La chaleur l'excitait, au fond.
Très lentement, et tout en se caressant la poitrine, elle fit passer son index gauche entre ses lèvres. Celles- ci étaient déjà gonflées, gorgées. Elle apprécia l'humidité de son sexe et continua la manœuvre… Le spectacle qu'elle avait eu l'occasion d'apprécier via webcam l'obsédait. Elle aurait voulu dire à l'homme qu'elle avait envie de l'emboucher… qu'elle avait envie de le sentir contre elle. Elle était détendue, les jambes plus ouvertes encore. Elle passait et repassait sa main là. Son souffle s'accélérait. Sa jolie tête commença de dodeliner. Sa bouche était toujours aussi sèche.
Si vous aviez pu être témoin de la scène… vous auriez constaté l'effet de ses doigts sur son corps excité. Tout était attente, envie d'étreinte presque violentes : « prends- moi. Pénètre- moi, loin, fort, comme tu l'as déjà fait.. J'ai envie de toi en moi. De ton sexe qui me remplit. De tes doigts qui me fouillent… derrière, tu sais, dans mon cul. J'ai envie de sentir ta langue me lécher les cuisses, s'introduire dans ma chatte »…
Mais que resterait- il de ce langage un peu châtié ?
Juste « Baise- moi et prends ton pied… »
Elle en était au point où n'importe qui aurait pu faire irruption dans la pièce et la prendre là, sur le canapé. Ces fantasmes mélangés à ses caresses et aux souvenirs des sensations avec cet homme…
Elle continuait à présent de se masturber le clitoris… Vite, un peu fort. Elle gémissait. Son souffle était de plus en plus court, de plus en plus rapide. Ses lèvres étaient si sèches que malgré les passages de sa langue, elles restaient brûlantes et déshydratées. Son cœur battait à présent dans son sexe, dans sa bouche.
Elle était prête à jouir….
Un petit « ding » lui signala que quelqu'un lui avait laissé un message sur Skype.
« Merci pour ces petits mots… Pas loin ? »
Elle savait qu'elle allait être comblée en direct.
Vous avez l'art des mots pour de folles sensations............
· Il y a presque 6 ans ·Louve
Merci….
· Il y a presque 6 ans ·bleue
J'ai du plus bouillant encore en réserve ! Un peu de patience.
· Il y a presque 6 ans ·bleue
chaud ? non ! bouillant ....
· Il y a presque 6 ans ·scribleruss