Une banane. Un thé. Trois clopes.

zembra

Une banane. Un thé. Trois clopes. Je t’attends.

Tu es partie posséder le monde et de tes chevauchées tu me piétines le coeur. Tu préfères t’esquinter l’âme à prendre tout Paris et  moi je reste là, à contempler ce que je n’ai jamais vu. La poussière sur le lustre. Le rideau mal cousu. Et puis ma douleur étendue.

Les condamnés à mort n’ont pas à se plaindre. Leur sentence est déjà connue. Ils ne savent pas ce que c’est que de t’attendre. Te regarder remplir ton gouffre d’amours crus.  

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