une voix, un soir
lanimelle
Une voix, un soir
Je ne sais pas si c’est quand j’écris que je suis la plus sincère, c’est peut être juste que j’ose tout et que personne ne peux rien y changer.
J’aime l’idée de laisser filer mes idées, aujourd’hui elles t’ont beaucoup rejoint, comme un pont entre les vraies minutes et puis le reste, comme un pont sur lequel j’étais bien alors je m’y suis assise et puis j’ai réfléchi.
Ca m’arrive souvent mais j’en parle peu, par pudeur probablement, malgré mes élans de scribouilleuse de rouge, je suis souvent ailleurs, peut être là ou tu es.
Hier les mots ont défilé, c’était peut être que des mots mais j’ai aimé ta voix.
L’étrangeté de la chose m’est venue après.
Alors que j’étais un poids lourd dans cette solitude qui me sert d’amant, alors j’ai soulevé des voiles, j’ai essayé de me retrouver, de savoir ce qui c’était passé.
C’était horrible et à la fois fatal, c’était les ténèbres et je ne m’en suis pas sortie.
Je pensais à la douceur, surement que ta voix m’a amené à ca, à cette chaleur douce et confortable, ca faisait comme si ca existait encore en moi, comme si ca me donnait envie de pleurer parce que la douceur ben j’ai décidé de l’oublier.
Je n’aurai pas assez d’une vie pour pleurer les larmes que je cache, je n’aurai pas assez de décourage pour le raconter, je n’aurai pas assez force pour le partager.
Cette bizarrerie m’est tombée dessus, comme un souffle que personne n’a perçu, comme un truc interne, je me dis que c’est à creuser, je me dis que peut être il me faut un pied de biche pour tout faire sauter, je me dis et puis je marche sous la pluie, le ciel a des allures d’automne, souvent l’automne me broie quelque par ou c’est imperceptible, quelque part ou je suis encore tout entière.
T’étais comme une douceur que j’avais envie de caresser, juste d’un regard pour ne pas t’effrayer.
La confusion me taraude l’âme, je n’aurai pas du te dire qu’il n’y avait aucun espoir, je m’en veux pour cela. Je fais des boucles de « j’aurai du », je fais des lignes à ne plus avoir assez de place pour caser les mots.
T’étais la douceur et c’est pas tous les jours chez moi.
Ca m’a fait du bien comme ca, comme si tu m’avais tendu une main et que tu aurais réussi à m‘émouvoir juste comme ca, comme si toi aussi tu connaissais le pont, le pont du dessus, là ou nous sommes parfois, en fraction de mots cabossés, en soupçons d’illusions, pour de vrai et pour de faux à la fois.
C’était la première fois que j’avais un 01 qui s’affichait, je savais pas quoi faire à cause de tout le reste, je ne regrette pas d’avoir décroché.
L’animelle
OOO joey, je ne pensais pas que ce texte irait à toi...je ne l'avais pas partagé, tu es la seule a pouvoir surfer sur la vérité...
· Il y a plus de 12 ans ·merci alice, j'avoue que j'adore quand on dit que j'ai un style, je sais pas pourquoi, peut être que j'ai envie d'avoir une marque de fabrique, ce n'est pas de la prétention c'est juste que j'aimerai qu'on reconnaisse quand c'est ma plume!!merci beaucoup ca me touche.
l'animelle
lanimelle
c'est tout simplement beau bravo
· Il y a plus de 12 ans ·christinej
Très beau, ce vacillement de soi, tu as un très joli style d'écriture. La vie se joue rarement à un seul coup de téléphone manqué... Merci :)
· Il y a plus de 12 ans ·Alice Neixen