V.2 ou Chronométrez-vous

charlotte-laquiche

C’était, le synopsis du court moment sera talentueux et dénué de toute connivence, parce qu’il faut une collision de l’entente et d’affreux mensonges à perpétuer. Voilà !

Je prendrais le cas de Charlotte, elle avait comme beaucoup de femmes, tant et tant d’amis, menée à la dure chaque jour, elle se donnait cheveux en quatre, taillade et doigts polis, à l’art de la culture et à celui des fonds d’artichauts.

Charlotte était audacieuse.

Jamais de plis à ses toiles mais autant de coups aux paupières que de crayon gras. Elle avait un don, un sérieux don! Celui de nous meringuer de syllabes par esprit de contradiction, enfin je crois car elle était assez pompée pour ne pas dire pompeuse, coquine sous ses airs ultra-biche.

Un cœur de poule à remettre en pot, pour les déjeuners en herbe ou toutes autres agonies.

Ambert, pauvre Ambert !

Charlotte s’entichait comme une chambrière en rallumant ses stups de rock coco, ordonnant des faces to face frôlant l’humanisme à celui qui incarnerait pour elle la bêtise, Ambert ?

Ambert, toujours en mal d’érection mais soigneusement cultivé et de bon parti. L’histoire ne le dit pas mais il parait, qu’ils eurent beaucoup d’enfants une fois revenus de Cambrai. De ce fait, Ambert en ressortait toujours idiot mais, indemne.

Tout ça pour dire.

Qu’à la cour des pommes, Charlotte n’aurait jamais été promise au roi mais à la bonne vielle mère. Infatigable, galopante, ardente, militante et de mine féministe, elle aurait été de tous les bords, OUI, au fond du précipice.

Et pour finir.

Ma débâcle galeuse, erronée par l’appât des gains et du mépris, à la manière de et sur le dos d’un pauvre Ambert que… « Je suis suffisante depuis que je me tape l’ego et qu’il est aussi admirable que moi »

Charlotte, docile et faussement bourgeoise, du tac au tact.

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