Virtual World
princess-merida
Synopsis :
Tome 1 :
2867. Le monde a changé, les sociétés ont évolués, en bien ou en mal ? Comment le dire, qui saurait répondre à cette question ? Tout dépend du point de vu. Le monde tel que les anciennes populations l'ont connu n'est plus. Les gens vivent au jour le jour, si l'on peut toujours parler de vivre. Car il existe un nouveau monde, un autre monde, celui où tout est possible, où tout est beau. Mais ce monde utopique à un prix, et tout le monde ne peut pas le payer, ce qui engendre pauvreté, famine et désespoirs parmi les plus pauvres, parfois même des tueries pour quelques minutes dans ce monde artificielle. Les plus riches eux, peuvent se payer le luxe de passer des heures et des heures dans ce monde truquer et virtuel, ils font fructifier leur fortune, ignorent les plus pauvres.
Et puis il y a ceux qui gardent un œil sur tout cela. Plus de politiciens, plus de souveraineté, plus de religion, juste des Scientifiques et des Informaticiens qui du haut de leurs laboratoires trouve des moyens de plus en plus pousser pour améliorer ce monde virtuel, hors de portée de certains. Tout cela dans un but précis, affamer certains tout en leur donnant une lueur d'espoir car ils ne détruiront pas ceux qui créer le monde qu’ils désirent plus que tout. Et puis garder un œil sur ces riches qui pourraient devenir dangereux s'ils se remettaient à penser. Un monde virtuel semblable à une drogue permettant ainsi un contrôle total de la population mondiale.
Paris. L'un des épicentres de ce monde virtuel. De nouvelles expériences ont été menées sur des enfants, de nouvelles technologies testées sur des orphelins. Aujourd'hui tout une population entre quinze et dix-huit ans s'est retrouvé être l'objet d'un test qui pouvait donner une nouvelle dimension à ce monde virtuel. Une puce implantée dans l'œil gauche de ces enfants leur permet s'ils le souhaitent de rester en contact permanent avec ce monde où tout est faux, mais quelque chose leur permet aussi d'avoir un contrôle sur ce monde et sur les machines qui l'alimente. Grave erreur. Le projet, maintenant avorté, a connu quelques problèmes. Les adolescents implantés, aussi appelé GeneTech (génération technologique), ont eu une prise de conscience sur le monde qui les entoure, au lieu de se laisser leurrer par les belles images d'un monde virtuel et de se laisser séduire par cela. Ils ont au contraire vu les laboratoires qui les entouraient, rencontrés le personnel, vu la véritable face du monde avec toute la misère que cela entraine. Ils ont ainsi créé une « Patrie » qui tend à se détacher du virtuel. Et pour cela ils sont traqués et tués par les Ingénieurs de la Virtual Corporation.
Cléa, dix-sept ans, fuie depuis trois ans ceux qui la traquent. Elle cherche à rejoindre le « Patrie » mais n'en trouve aucune trace malgré ses recherches. Pourtant sa vie va se voir changée lorsqu'elle va aider un jeune homme, Gabriel, qui semble ne rien connaître du monde. Il à la même particularité qu'elle, il fait partit de la GeneTech, seulement il a une puce dans son œil droit, mais aussi dans son œil gauche. Ne pouvant pas se résoudre à le laisser seul Cléa le prend sous son aile et lui apprends à se défendre dans un monde où la violence est mère pour obtenir ce que l'on veut. Avec lui elle va rechercher la « Patrie » et la trouver après de longs mois. Les jeunes GeneTech se trouve être à la recherche d'un moyen d'entrer dans le système informatique de la Virtual Corporation, bien que cela semble un défi impossible à relever. Pour l'un d'eux Trash, jeune informaticien de génie, Gabriel est peut-être la clé de leurs problèmes, cependant le seul moyen de le découvrir est d'entrer dans les locaux de la Virtual Corporation, attachée à Gabriel, Cléa se porte volontaire pour y aller, avec trois autres candidats ils décident donc de percer les secrets de ceux qui veulent leur peau. Entrer dans les laboratoires se révèle un peu trop simple, pas assez méfiants les adolescents se font attraper par les Scientifiques qui décident d'en garder deux en vie pour faire des expériences sur leur immunité à la beauté du Virtual World. Cléa fait partit de ceux-ci, mais en lisant les dossiers de la société elle découvre ce qu'est réellement Gabriel, un robot, clone d'un jeune homme de dix-neuf ans, le premier de la GeneTech encore retenu dans les laboratoires. De là, tout change pour la jeune fille qui doit à tout prix sortir de l'enfermement dans lequel la plonge la Virtual Corporation.
Tome 2 :
Cléa tente désespérément de trouver un moyen de s’échapper de sa cage, affaiblit elle se sent de moins en moins sûr d’elle. Les Scientifiques jouent avec sa vie, la font basculer d’un monde à l’autre et tente de tester ses limites dans le Virtual World. Tout en découvrant ce monde d’artifice qu’elle a toujours fuis, Cléa apprend, les Scientifiques lui ont donné des droits, elle compte bien les utiliser. Elle réussit finalement à s’échapper apprenant qu’elle peut décider de ne rien ressentir de ce qu’on lui inflige dans le Virtual World.
Cléa profite de la nuit pour tromper la vigilance des gardes et chercher celui qu’ils ont enfermé avec elle. En poussant une porte elle trouvera pourtant tout autre chose. Gabriel. Le premier GeneTech retenu prisonnier dans une prison de verre, endormi. Cléa réussit à le libérer déclenchant néanmoins l’alarme du bâtiment, elle semble revivre des évènements passé qui ne lui font pas plaisir. Coup de chance, ou peut-être pas, elle et son compagnon sorte indemne de leur geôle.
Pour pouvoir rejoindre les autres GeneTech ils vont devoir échapper à la menace des Gardes Noirs, et trouver un moyen de passer inaperçu dans la Ville aux Milles Lumières.
Ils profiteront alors de l’aide d’un allié inattendu, la vieille femme pour laquelle Cléa travaillait, elle va se joindre à ces jeunes adolescents pour mettre fin au Virtual World.
Ils rejoindront finalement la base des GeneTech où Cléa va devoir expliquer au clone de Gabriel ce qu’il est vraiment. Attristée la jeune fille qui as tissé des liens avec les deux garçons va devoir choisir, mais pourquoi tant s’attendrir d’un clone lorsque l’on à l’original ? C’est ce que Cléa va tenter de comprendre.
Tome 3 :
Dernière ligne droite pour les GeneTech. L’heure de l’offensive approche alors que les dirigeants de la Virtual Corporation ont découvert leur refuge. Cléa qui à eut accès à des informations pour contrôler partiellement le Virtual World va apprendre aux autres comment faire, il s’agit de combattre de l’intérieur, dans un endroit où ils se savent en sécurité.
Malheureusement leur plan va comporter des faille et ils devront livrer un combat à la fois réel et virtuel ce qui va les déstabiliser et les affaiblir. C’est cependant grâce au Clone de Gabriel et à Trash qu’ils vont réussir à investir le cœur de ce monde synthétique, en unissant leurs efforts ils réussissent à faire imploser le Virtual World.
Scientifiques et Ingénieurs ont perdu le contrôle, la guerre semble terminée, mais un problème reste de taille : la population ne supporte pas ce changement si radical. Il s’agira d’un nouveau combat pour les GeneTech survivants, ils devront réapprendre la vie aux autres, une vie sans logiciel parasite.
Cléa prend la décision de rester en ville pour rédiger ses mémoires. Gabriel est mort des suites de la surchauffe de sa puce, il ne reste plus que son clone que Cléa a finalement toujours aimé même si elle à tenter de se le cacher. Ils décident de s’installer ensemble dans la maison de la vieille dame qui a légué tous ses biens à la jeune fille.
Chapitre Un :
Courir, cela était toujours une échappatoire, fuir les problèmes et le mal qui nous poursuivaient. Mais courir est aussi quelque chose d'éreintant qui vous donne l'impression que jamais vous n'arriverez à réellement fuir ou aller au bout.
C'est exactement ce qu'elles faisaient. Toutes deux couraient le long d'un couloir immaculé, leurs tuniques blanches trop grandes pour elles fouettant leurs mollets nus. La plus jeune trébucha, s'écroulant sur le sol carrelé. Des bruits de pas pressés la paniquèrent, elle se releva avec l'aide de sa compagne, trébuchant néanmoins sur son vêtement. Les hommes arrivaient derrière elles. Fuir était leur seule chance, un coup de feu retentit.
La plus vieille des deux jeunes filles, se tourna faisant voler ses boucles blondes, la petite devenu soudain lourde s'écroulait sur le sol suffocante, baignant bientôt dans une mare de sang. Elle arracha le collier autour de son cou alors que les hommes se rapprochaient armes en avant.
« - Prends le Cléa. Fuis. »
Les larmes aux yeux et les membres tremblants la dite Cléa se pencha sur le corps qui perdait sa chaleur. Il ne serait bientôt plus question de réfléchir. Elle se saisit du médaillon et couru aussi vite qu'elle le put. Regrets, haine et vengeance la submergeait. Les larmes roulaient sur ses joues y laissant des sillons humides.
*
* *
Les battements de cœur de la jeune fille s'accéléraient alors qu'elle se battait avec ses couvertures. Encore endormit elle murmurait un nom dans son sommeil ainsi que d'autres mots à peine audibles. La jeune fille se releva en sursaut essuyant la sueur coulant sur son front, ses doigts passèrent sur le pendentif autour de son cou.
« - Ma pauvre Cléa, il faut que tu cesses de ressasser le passé... »
Le murmure n'était destiné qu'à elle-même. La demoiselle repoussa les couvertures qui la couvraient et se leva étirant ses bras tout en faisant craquer ses os. Son regard balaya la pièce alors qu'elle se levait. Sa « tanière » comme elle l'appelait n'était qu'un amas de vieilles affaires ramassées ça et là, c'était donc ainsi qu'elle vivait dans un perpétuelle capharnaüm. Sur une pile de livres elle se saisit de ses vieux vêtements maintes fois rapiécés.
Face à son vieux miroir fendu Cléa réfléchissait tout en arrangeant sa tenue. Aujourd'hui nous étions jeudi, et ce jour signifiait une patrouille musclée des Gardes Noirs, ainsi les GeneTech comme elle n’était pas en sécurité. Elle ramassa ses boucles blondes dont des mèches étaient teintes de rouge et les noua en un chignon dont juste une mèche tombait devant son œil gauche le protégeant ainsi des regards dangereux et insistants. Tant de mystère pour un seul petit œil. Pourtant il pouvait lui couter la vie.
Cléa lissa sa jupe à laquelle les différentes couches de tissus superposées donnait un certain volume, cependant elle lui arrivait au-dessus des genoux, vainement elle tenta de cacher le trou de son collant noir. Elle enfila ses bottes en vitesse et mit sa veste en cuir noir par-dessus un simple débardeur. Car Cléa devait être présentable, lorsqu'elle travaillait elle faisait toujours un effort de tenue pour passer inaperçu dans la rue, enfin ce n'était qu'une précaution car les gens étaient plus absorbés par leurs appareils de liaisons virtuel directs que par ceux qui les entouraient.
Monter l'échelle, pousser la trappe, et se hisser à l'extérieur était devenu une ballade de santé pour Cléa. Elle referma l'entrée de sa «tanière» et se glissa dans les ruelles encore désertes de l'arrière ville. Regardant autour d'elle, le cœur battant dans ses tempes, elle essayait de ne pas tomber sur un groupe de GeneTech affamés qui lui prendrait sans hésiter ses maigres ressources. La jeune fille s'estimait chanceuse de sa situation, elle avait un travail stable et gagnait de quoi manger un bol de Ratiosoupe le soir avec un quignon de pain. Tous n'avaient pas cette chance, la plus part des traqués volaient ce que les autres possédaient, ils pensaient que leurs vies étaient de toute façon fichue. Le pire était que cela n'était dû qu'à une simple puce, un minuscule objet électronique implanté dans l'œil des adolescents entre quinze et dix-huit ans, une minorité certes, mais qui semblait dangereuse aux yeux des Ingénieurs de la Virtual Corporation.
Et hop Cléa sauta par-dessus le mur de brique séparant les vieux quartiers de l'arrière ville et les riches bâtiments high-tech de la Ville aux Milles Lumières, l'endroit où tout était beau, blanc, immaculé, parfait et utopique. Cléa était l'une des seules des vieux quartiers à connaître le passage du mur, l'endroit le moins protégé séparant les deux villes qui quelques siècles auparavant n'était qu'une. La raison de cette méconnaissance du passage était qu'il fallait passer la tour de surveillance où les Gardes Noirs c'étaient établis. Maligne Cléa réussissait à emprunter le passage deux fois par jours sans ce faire pincer.
Deux ans qu'elle travaillait pour une femme de la Ville aux Milles Lumières et Cléa s'émerveillait toujours face aux dalles s'illuminant sous ses pas prenant en compte ses couleurs préférées ou ses humeurs. Son regards se baladait sur les gens défilant dans les rues, leurs tenues variaient, soient hautes en couleurs, soit aussi ternes qu'un mur de pierres de la Vieille Ville. Les habitants ne prêtaient pas réellement attention à ce qu'ils portaient, il fallait juste que cela soit chère et ai l'air riche. Cléa ne c'était jamais sentit à l'aise dans ce monde où tout ne semblait être qu'illusion, les autres semblaient tellement insensibles à tout ce qui les entourait, les immeubles blanc, avec de grandes baies vitrées, des arbres le long des rues. Et pourtant les gens trouvaient toujours le moyens de s'éloigner de cela, une paire de lunettes, des oreillettes, et chacun s'éloignaient du monde virtuel qu'on leur mettait à disposition. Cléa savait que si elle le souhaitait elle aussi pouvait s'immerger dans ce monde virtuel tout en suivant la réalité, mais cela serait une mauvaise idée pour elle car cela pouvait la faire repérer.
Arrivée dans la rue où elle travaillait Cléa croisa des Gardes Noirs, se collant contre les murs et baissant la tête la jeune fille tenta de se faire oublier. Ils passèrent près d'elle mais ne l'arrêtèrent pas. Ici il n'était pas question de scandale face à toutes ces personnes pensant que tout était parfait, et que tout le monde vivait dans la même opulence qu'eux. Par chance pour elle, Cléa était bien habillée, et plutôt présentable, si on la jugeait peu riche, elle était surement ici car elle gagnait assez d'argent pour vivre.
Mettant les clés dans la serrure elle entra dans la maison où sa vieille employeur logeait. La maison possédait un style ancien et les rideaux y étaient toujours fermés plongeant l'endroit dans les ténèbres à toute heure de la nuit ou du jour. Tout cela car la vieille femme était aveugle et ne souhaitait pas se faire opérer pour améliorer sa vision, selon elle le monde était bien trop moderne et empestait l'argent et superficialité.
« - Cléa ?! » La demoiselle posa sa veste et alla vers le salon aux lourds tapis de velours.
« - Oui madame Lasting ? »
« - Choisis un livre dans la bibliothèque et lis le moi je te pris. Tu feras le ménage plus tard.» Cléa inclina la tête. L'avantage étant que cette vieille Madame Lasting ne pouvait pas la voir, et ne connaissait donc pas ses origines douteuses.
« - Bien Madame. »
La froide vieille femme adorait les livres et regrettait de ne plus pouvoir en lire, mais sa passion n'était pas suffisamment ardente pour qu'elle décide de retrouver la vue. Cléa choisit un vieux livre de Victor Hugo et alla s'installer dans un vieux fauteuil aux coussins si moelleux qu'elle s'y enfonça. Elle commença donc la lecture d'une voix douce qui semblait ravir Madame Lasting, Cléa elle-même se laissait toujours emporter dans l'histoire jusqu'à ce qu'elle soit interrompue.
*
* *
Serrant son manteau dont la fermeture était trop usée pour se fermer Cléa avançait dans les rues sombres de la vieille ville. A chaque bruit elle sursautait, à chaque ombre elle reculait serrant son sac dans sa main, l'arme que celui-ci contenait était une bien maigre consolation.
Presque arrivée chez elle, elle trébucha sur quelque chose qui la fit s'étaler par terre. Cléa recula et se releva. Ce sur quoi elle avait trébuché respirait et gémissait. Sa vision était habituée à la pénombre, et le vêtement blanc que portait l'inconnu au sol dénotait avec le paysage qui les entourait. Des bruits de bottes martelant le sol alertèrent la demoiselle qui releva la tête le cœur battant, si fort qu'elle avait cette impression que tout le monde pouvait l'entendre. Cléa était prête à rentrer dans sa « tanière ». Elle s'arrêta pourtant dans son élan et son regard se posa sur la personne inconnue étendu sur le sol qui bougeait à peine. Cela pouvait être un coupe gorge, si elle l'aidait il pouvait très bien la tuer de sang-froid, en même temps elle ne pouvait pas se résoudre à laisser un homme mourir. Soupirant elle alla prendre le bras de l'inconnu et le passa au-dessus de son épaule soulevant la personne qui lui semblait bien trop lourde pour être une femme ou un enfant. Une grimace s'afficha sur son visage alors qu'elle le trainait jusqu'à la «tanière» réfléchissant à comment lui faire descendre l'échelle. Le reposant à terre Cléa ouvrit la trappe, elle se glissa rapidement dans le trou et tira la personne à elle, celle-ci reprenait à peine conscience et la jeune sauveuse réussit à lui faire attraper les barreaux de l'échelle l'aidant à descendre en douceur.
Une fois sur le sol Cléa laissa la personne qu'elle venait de sauver sur le sol et remonta pour fermer la trappe, juste à temps car les Gardes Noirs arrivaient. Dans sa «tanière» elle alla allonger l'inconnu dans le lit. Elle l'observa, il s'agissait d'un jeune homme, il portait la tunique des laboratoires et ses cheveux noirs étaient longs et emmêlés. Cléa soupira en se demandant dans quel pétrin elle c'était bien fourrée en aidant ce jeune homme qui ne devait pas être beaucoup plus vieux qu'elle.
« - Et ouais ma vieille il n'y a vraiment que toi pour t'attirer autant d'ennuis.»
S'étirant elle bailla et s'allongea près du jeune homme prise d'une incommensurable fatigue dû à l'adrénaline qui l'avait aidée à sauver le jeune homme, et à la peur qui lui avait tordue les tripes.
Personnages :
Cléa :
Elle vit dans La Vieille Ville, coin qu'elle partage avec tous les voleurs, les pauvres, les marginaux, ceux que la société à exclus car ils ne sont pas digne d'elle. Cléa est arrivée là lorsqu'elle avait quinze ans en ayant aujourd'hui dix-huit elle a appris à survivre. A l'instar de beaucoup d'autres jeunes de sa situation elle a appris à vivre avec l'autre côté de la ville, La Ville aux Milles Lumières, se faufilant par un passage elle rejoint chaque jour son lieu de travail où elle sert de compagne à une vieille dame aveugle férue de livres et haïssant la société actuelle, ce qui est pour Cléa un pur paradis.
La jeune fille doit pourtant se cacher, elle vit avec le lourd fardeau d'être une GeneTech, une de ces jeunes personnes ayant été implantées pour faire partie à part entière du Virtual World, pour cela une puce est implantée dans son œil gauche ce qui le rend gris métal. Pourchasser par la Virtual Corporation elle se cache parmi les autres cachant son œil à l'aide de ses cheveux blonds striés de rouge.
Cléa est assez paranoïaque et se méfie de tout ce qui l'entoure, mais surtout elle ne parle jamais de son passé, ou lorsqu'elle est y est forcée elle reste évasive. Pas seulement car elle porte en elle de profondes blessures, mais aussi car son père est à l'origine de la GeneTech, elle fut l'un des premiers cobayes avec sa petite sœur Alice. Lorsqu'elles eurent compris l'horreur à laquelle elle participait les deux jeunes filles, comme beaucoup d'autres ont pris le parti de s'enfuir. Lors de cette fugue Cléa voit mourir sa sœur âgée alors de dix ans. Elle ne s'en remet pas.
En rencontrant Gabriel elle voit sa vie changer, le fait que le garçon ai deux implants l’intrigue et pour cela elle va se mettre à la recherche d’autres GeneTech qui selon des rumeurs de labo auraient installé leur repaire dans un endroit encore introuvable. Cléa se retrouve donc à faire tout ce qu’elle a toujours craint : enfreindre les règles. Elle tisse durant ce périple un lien étrange avec ce garçon si particulier, sans savoir s’il s’agit d’amour ou d’amitié elle décide de le protéger.
Gabriel :
Il semble atteint d’amnésie se souvenant juste de son prénom. Il ne sait pas qui il est et son univers va se déchirer lorsqu’il apprendra qu’il n’est qu’un clone. Il veut absolument garder ses liens avec Cléa, il l’aime et devient assez violent lorsqu’il comprend qu’elle n’a pas des sentiments clairs à son égard.
Gabriel est un garçon très impulsif malgré son état de clone il ressent tout comme s’il était humain, il se sent d’ailleurs trop humain et n’arrive plus à savoir s’il est réel ou non, il se perd.
C’est grâce à lui et Trash que le Virtual World va être mis hors d’état de nuire. La mort du vrai Gabriel sera un soulagement pour lui mais il s’en voudra de ressentir cela.
Violet (Employeur de Cléa) :
Peu présente elle aura cependant un rôle clé dans l’histoire. Il s’agit d’une vieille femme riche et ayant perdu toute sa famille. Elle est passionnée de livres, même si elle ne peut plus en lire. Violet est en effet aveugle et refuse de se faire soigner car elle ne souhaite pas voir ce qu’il se passe en dehors de chez elle, de plus le Virtual World est pour elle une sorte de fin du monde.
Même si elle peut sembler aigri et désagréable elle est très attachée à Cléa dont elle aime beaucoup la voix lorsque celle-ci lui lit une histoire.
Violet hébergera donc les deux fuyards dans le tome trois leur donnant de quoi se restaurer et un moyen d’aller jusqu’au refuge des GeneTech, elle se joindra même à eux pour la guerre qu’ils vont livrer leur donnant de l’argent pour acheter des ordinateurs plus performants.
Trash (responsable informatique des GeneTech) :
Il est de ceux qui ont créés la Patrie. Il tente de réunir tous les GeneTech même si cela est difficile, il veut à tout prix démanteler le réseau du Virtual World. Il s’intéressera tout particulièrement au cas du Clone Gabriel sans jamais découvrir qu’il s’agit d’un robot avant qu’on lui apprenne. Impressionné par cette technologie il va à tout prix vouloir examiner le jeune clone.
Par contre il va être en froid avec Violet lorsqu’elle les aura rejoint, elle exècre la technologie alors que lui l’adore, entre eux il y aura une ambiance tendu et des répliques cinglantes et drôles.
Raine :
Jeune GeneTech pleine de vie elle est extravagante autant dans son style vestimentaire que dans sa coupe de cheveux haute en couleur. Elle est celle qui se rapprochera le plus de Cléa, la poussant à se remettre en question vis-à-vis des sentiments qu’elle éprouve pour Gabriel (le clone).
Elle fera partit de la mission qui conduira des GeneTech à la Virtual Corporation, malheureusement elle ne s’en sortira pas et sera la première à mourir.
Gabriel (le vrai) :
Il est enfermé dans les labos de la Virtual Corporation depuis quelques années. Il fut le premier GeneTech avant l’implantation des autres, et finalement le seul que les Chercheurs aient puent garder. Ils décidèrent donc de l’employer à autre chose en créant son clone, qui devait être la véritable réplique d’un être humain, avec pour seul différence la peau gelée et pas de cœur, ainsi qu’un corps remplis de technologie.
Lorsqu’il s’échappe avec Cléa il réalise ce que le monde est devenu, même s’il s’en doutait déjà. Lorsqu’il va devoir cohabiter avec son clone les choses ne vont pas être aussi simple qu’il le pensait lorsqu’il va voir la relation de la belle blonde et du robot.