Voir

Voir Berlin, New-York, la statue de la Liberté, les rues enneigées de villes qui ressemblent à l'Amérique, accompagner du regard le bateau qui part, nager avec lui, en pensées, pour de vrai, pour de faux, qu'importe l'essentiel, qu'importe le superflu, moi je veux des ballons, des fleurs qui volent et qui se posent sur les toits des maisons en Europe, dans les capitales culturelles, métropoles et campagnes ascendantes, descendantes. Aller au cinéma, découvrir le monde tel qu'on voudrait le voir ou tel qu'il est, il existe des génies de la caméra, je ne les connais pas bien mais je me fie à eux, à leur instinct, leur univers intérieur. Le sublime Paris-Texas, Good-bye Lenin, un petit bijou, Cinema Paradiso grandiose et si populaire, La Strada si poétique et cruel, l'énigmatique Journée particulière,  et Le voleur de bicyclette, chef d'oeuvre néo-réaliste, l'hilarant Un poisson nommé Wanda, je m'arrête ici mais en vrai il y a tant de films que j'ai ratés! Ceux que je me fais sont les plus mauvais, les plus cruels, il y a péril en la demeure . 

Voir tout avec le filtre de lumières différentes, retrouver l'époque où j'aimais tant la photo, où la vie sauvait mes journées merveilleuses et me donnait de la force pour l'année. Aujourd'hui le soleil brille sous la pluie merveilleuse, bientôt il y aura un arc-en-ciel, le fameux arc-en-ciel du Magicien d'Oz je crois, pourquoi je pense à ça, je ne l'ai jamais vu...