Vomir des harpies ou un doigt dans les cordes

charlotte-laquiche

C’était, la saison estivale des émois.

Grisaille passagère sur des instants qui bouillonnent. Verdure à perte de vue et barreaux qui ne tremblent plus. Jeu de paumes et d’Anarchie au cœur des turpitudes. Ils te voyaient déjà mort au dessus des indolores et des moribonds. Qu’importe la fuite qui t’a mangé le dos, ici nous t’attendons. C’est l’été furieux et les amants sont couchés sur un parterre de tuiles, la semence des illusions caresse les autres versants. La débâcle prend des allures de solstice que plus rien ne retient, ni ne devine. Ils étaient pressés comme une crevasse que l’on regagne, plus près des redingotes et des bouches goinfres. Je te décris là, le mal en croix du paysage flouté, tu me diras que, ce n’est ni le vent, ni les graines des engins qui font l’homme mais le sort jeté sur la flamme des oracles et que nous ne sommes que l’émerillon des contres sens. Ils voulaient ton arme accrochée à leurs râbles et ton cœur vivant, passablement vivant sur une étale mais la peau du dedans existe, elle s’étend même, à l’infini.

Que ton majeur reste levé au dessus de ma poitrine et appelle-toi liberté !

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