Yeux clos.

A tout ceux qui aiment.

Une rencontre, un regard. Un sourire, au hasard. Un battement, et puis deux. Et tout s'enchaîne, et être heureux. Un pas, devant l'autre. Ces moments, qui sont nôtres. On avance toujours un peu plus, on avance toujours dans la pluie. On se mouille à attendre à l'arrêt de bus, mais on s'aime à comprendre qu'aujourd'hui... Rien ne changera, pas plus que demain. On avancera, juste main dans la main. Le regard brulant de vives paroles. Le coeur aimant, qui nous prends, qui s'envole. Une rencontre, un regard, et puis l'on sait qu'il n'est jamais trop tard. Un battement, et puis deux. Le coeur ne fait que ce qu'il veut. Les mots survolent nos têtes. Car elles sont dans la lune. Ces mots sont des étoiles, des comètes. Des lumières qui dirigent la fortune. Le hasard qui nous prend, le soleil dans le vent. Au bout d'un regard, la fin d'un instant. On ne sait plus, comment déployé son coeur. Tellement déboussolé, par ces rayons d'hiver. Le froid est une poussière inconnue, sur cette nouvelle planète qui nous habite. Et jamais seul, se sentir perdu, car un nouvel être nous a apprit sa fuite. La fuite de ces peurs, qui terrassent et nous tuent. La fuite de ces pleurs, qui entassent nos vertues. Une rencontre, un regard. Un sourir, au hasard. Aimer comme jamais, jamais comme on aime. Pas d'habitude, oublier qu'elle existe. Juste se donner, sans être trop égoïste. Apprendre à tomber, et aimer regarder les étoiles. Sur le sol marbré, la douceur qui s'étale. Apprendre à tomber, sans oublier de se relever. Pour aller, s'en aller, à deux et à jamais. Une rencontre, un regard. Un rêve, un aurevoir.
A ceux qui aiment, je récite. Ce qui dans mon coeur, depuis longtemps, habite. A ceux qui aiment, je raconte. Que les vies rêvés, ne le sont que dans les contes. A ceux qui aiment, je préviens. Qu'aujourd'hui est l'esquisse de demain. A ceux qui aiment, sans aimer. Laisser vos Dieux, et vos mauvaises idées.

" L'infini, est un mot qui détermine les limites de mon amour. "