31-Carnets d'un marcheur (1/10)
Alain Balussou
Je marche tant, sur les sentiers,
sur les chemins, des jours entiers
et tant, qu'autrefois et ailleurs
je fus sans doute colporteur.
Porteur de jour, de nuit sans nombre
au chaud de l'été, alors, l'ombre
de mon ballot sur la callune
me faisait bossu de la lune.
J'allais d'extrèmes en confins
vendre des boutons, mais enfin
donner la nouvelle du mois,
le prix du blé, la mort du roi,
vendre à leurs mères des aiguilles,
accepter, servie par les filles
pour que la soif d'août se résorbe,
de l'eau coupée de vin de sorbes.
Celui qui vint reste étranger,
vendre, rarement échanger...
(dans "NOUVELLES DE MARS" -juillet 2006)
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· Il y a environ 13 ans ·meo
"Celui qui vint reste étranger,"
· Il y a environ 13 ans ·restent les traces dans les mémoires
très beau texte, merci
( ps et merci olsen pour le partage)
ristretto
J'adore!
· Il y a plus de 13 ans ·ko0
Grâce à Olsen je découvre un talentueux marcheur. J'aime beaucoup.
· Il y a plus de 13 ans ·bibine-poivron