J'espère que le ciel est encore bleu dans le tombant de la nuit, et que le nuoc nâm épaississe un peu plus la sauce de son scooter de merde. Le foutre donné à tous tes paysages n'ont de matières que de soifs occupées. Le papier de cristal pour la rose offerte si deux menus pris, tient encore dans son scotch de maintien. Le vase sent l'eau, et les bougies qui dans le salon tout neuf, tout repeint, étincellent pourtant. La queue de ton serpent à l'encre dessiné qui vient jusqu'à tes lèvres, à demi-ouvertes, dans le dos jusqu'à tes cuisses, parcourir les voluptés de ton corps me séduit. Le souffle de ma peau en dessous de ta bouche, vient s'héberger dedans. Tu es mon délice. Mes nuits se souviennent de ce coup là. Lui, il a un badge publicitaire accroché à son blouson et le sous-bois sent la myrtille et les gaz d'échappement. J'écris n'importe quoi, pour te plaire, c'est mon truc. Jungle en lettres grasses sur le top-case de son Yamaha... et puis Vroom... Marche avant. Tout coulait du derrière dans un plein feu de son garde-boue... Moi, j'ai juste éteint quelques lumières, facilement.
Tout fuse, touffu et pourtant si clair. Des flèches de phrases qui se croisent en coupole de cathédrale, en plein midi.
· Il y a plus de 10 ans ·J'aime beaucoup !
lyselotte
Merci, Lilii. Pourtant j'essaye de coller au plus près de la réalité !
· Il y a presque 11 ans ·effect
Très surréaliste, j'aime beaucoup.
· Il y a presque 11 ans ·lilii
Joliment écrit Apolline.
· Il y a presque 11 ans ·effect
L'art de ne pas toucher terre (ou taire) ... ;))
· Il y a presque 11 ans ·Apolline