à genoux..
Intrigante
À genoux !
Sèches et froides, ses paroles me donnent quelques palpitations, je tremble et attends qu'il me dise, m'explique où il veut en venir.
Il m'a jeté ces dessous noirs, que je porte, à la figure, lorsque j'ai passé le pas de la porte.
La soirée devait être parfaite, elle le serait, j'y veillerais, avec ou sans son aide. J'enfile ce petit vêtement de soie arachnéen, sors de la salle de bain. Il est devant la fenêtre, observe la rue, calme et serein. La fumée d'une cigarette s'égare autour de lui, pour se confondre à l'air ambiant et disparaitre tout doucement...
Une main dans une des poches de son pantalon écarte sa veste, j'ai la vision d'une partie de ses fesses. Il est grand et fort, sa présence emplit toute la pièce. Il tourne enfin son visage vers moi, m'observe un moment, ne dit strictement rien, il braque juste ses yeux sur mon corps, comme s'il évaluait une marchandise. La fumée sort de ses narines contractées, il prend le temps de finir sa clope, un intérêt négligé pour ma pauvre personne.
Il s'avance vers moi, je cesse de respirer, impressionnée par sa silhouette imposante, mais il veut juste écraser son mégot, dans le cendrier juste derrière moi. Son souffle effleure ma peau et je tremble de désir inassouvi. Son regard pénètre le mien, enfin, mais pas d'amour, ni de douceur, une dureté presque inquiétante. Il me tient comme ça, avec ses prunelles noires, qui assiègent les miennes, pour me lire entièrement. Je commence à me sentir mal, gênée et sans défense, dans cette tenue légère. Je frissonne de froid et de peur, puis ces mots...
À genoux !
Je n'ai pas d'autre choix que celui d'obéir, fascinée malgré moi. Il arrive à faire ce qu'il veut de moi, me séduit et me devine, m'emprisonne et me submerge. À genoux devant lui, je me sens encore plus fragile, devant sa hauteur impressionnante. Il prend le temps de savourer chaque sursaut, chaque frison. Du bout des doigts, il effleure mon épaule, fait quelques cercles, il contemple ma peau, suit le mouvement de ses doigts, puis passe son index sous mon menton, qu'il lève légèrement.
Enfin ses prunelles d'un noir de jais plongent dans les miennes. Ma tête est à la hauteur de son sexe, son pantalon se gonfle, je sais ce qu'il veut, mais je ne tente rien. J'attends qu'il se décide, qu'il me dise, ce soir c'est lui, qui dicte les règles. Son autre main vient caresser son sexe, le tissu enfle encore, j'ai soif de lui, mais je patiente sagement. Il descend sa braguette, enlève sa main et attend. Son sexe tendu prisonnier de son caleçon appelle ma bouche, mais il a toujours son index, sous mon menton. Il lève un peu plus ma tête.
- Tu veux n'est-ce pas ?
Je rougis devant tant d'aplomb de sa part et reste muette face à lui.
- Tu la veux dans ta bouche ?
Mon regard parle pour moi, et son petit rictus me prouve à quel point il sait lire en moi.
- Si tu la veux, il faut demander, ma belle.
- Je la veux...
- Prend la alors, ce qui est à moi est à toi.
J'approche mes lèvres de son sexe, mais il m'attrape les cheveux brutalement et me tire en arrière.
- Je n'ai pas entendu, chérie
- S'il te plait...
Son sourire s'accentue, il sort son sexe en érection et me le propose en bouche
- Il me plait, il me plait de me faire piper, murmure-t-il
Je le touche d'abord, il est lisse et doux, je laisse mes doigts l'effleurer. Sa main se contracte dans mes cheveux, mais il ne lâche rien, il m'approche même un peu plus. Je sens alors l'odeur suave, qui se dégage de son corps. Je donne quelques petits coups de langue, pour goûter ses saveurs subtiles et viriles. Je l'entends respirer un peu plus fort, un peu plus vite, mais il me laisse faire. J'ouvre ma bouche et je laisse glisser mes lèvres le long de sa verge tendue. Il râle faiblement et pousse ma tête encore plus sur son sexe raide, pour que je le prenne encore plus loin. Ma main se place devant ma bouche et m'aide à lui donner plus de plaisir. Je suce avec gourmandise, je lèche avec passion, ses mains guident ma tête, plus une dans mes cheveux, mes deux. Il me tient fermement, serre mon crane et accompagne mes mouvements, m'arrête parfois, comme s'il souffrait de trop de passion, puis recommence à diriger mes sucions. Ses reins bougent en cadence, toujours plus vite dans ma bouche.
Je m'avance un peu plus vers lui, et caresse ses cuisses musclées, qui se crispent à chaque poussée. Je frôle ses fesses, et l'entends gémir et ça m'excite encore plus. L'humidité entre mes cuisses coule sur ma peau fébrile, j'ai envie de l'avoir en moi.
- C'est bon, continu encore, plus vite, grogne-t-il
J'accélère encore, sa tige rigide envahit ma bouche. Obéissante et soumise, j'attends sagement qu'il décide quoi faire et où le faire. Il accélèrent encore plus vite, je sers mes lèvres, joue avec ma langue, accentue la pression de ma main, puis il me tire violemment vers sa bouche pour m'embrasser passionnément, pendant que sa semence bouillante se déverse sur mon ventre... cette fois il ne m'a pas permis de le boire, préférant imposer son autorité avec sa langue..
Sa langue vorace capture la mienne, il tombe à genoux devant moi, caresse mon corps, m'allonge sur le tapis.
- À mon tour, me glisse-t-il au creux de l'oreille.
...Tu l'as si bien fait que le tyran est devenu nounours ...
· Il y a plus de 8 ans ·Louve
On en mangerait ! tu sais si bien amener les choses ....la chose, je le dis sans vergogne !
· Il y a plus de 8 ans ·Louve
Très bien écrit, prenant et excitant... ;)
· Il y a presque 9 ans ·Natacha Karl
J'en aurais presque l'eau à la bouche....
· Il y a presque 9 ans ·Toujours aussi excitante ma Belle amie!
Félicitations
Véronique Maitressfemme
Merci ma belle amie, pour ton soutien indéfectible depuis toutes ces années...chaque commentaire de ta part me touche toujours autant, j'espère écrire un jour aussi bien que toi..
· Il y a presque 9 ans ·Intrigante