A mon chien que j'aimais

loic-stenk

A mon chien que j'aimais, mon cher être adoré,
Je me souviens de toi, la taille minuscule,
De ton petit museau, humide au crépuscule,
De tes yeux, doux miroirs, comme un rêve doré.

Tu as toujours été un compagnon royal,
Allongé à mes pieds quand je lisais un livre,
Ou parmi les chemins que la forêt délivre,
Débusquant les parfums d'un nouvel animal.

Combien de fois je fus, par moments, étonné,
De voir au fond de toi autant d'intelligence !
Les gens qui t'admiraient me dirent : quelle chance !
Tu m'as donné l'amour qui m'était destiné.

Sans toi la maison pleure au manque de ta voix,
Le jour où dans mes bras tu as perdu la vie,
Tu resteras gravé dans mon coeur qui nous lie,
J'ai posé sur ta tombe une fleur, une croix.


Loic Stenk
Le 17 mai 2017

Sur la photo : Fripouille, quelques jours avant sa mort le 22 septembre 2016.

Signaler ce texte