A part entière ou à demi

charlotte-laquiche

C’était, le chat peau s’en ira, au fil du vent, du temps et des alanguis.

En attendant, je décompte les heures en comptant sur les doigts et je mine, me démine, ça me sauve des récrimines volages à l’approche des grandes eaux.

En face de moi, le miroir des émois m’assomme et rogne mes limites. Zéro sur ma ligne de compassion, j’ai le chiffre carré au rond-point des fuites, tout le monde le sait.

Alors, faisons comme si nous étions seuls, infiniment seuls. Nos écarts font nos routes et nos routes font que nous allons au même endroit, alors, qui suis-je me laisse pantoise.

Mais ce que tu es, toi, je le mange, je l’inspire profondément, je le dévore de mes battements, je m’en efface, ce que tu es, toi, c’est le sifflement qui remonte à mes tympans sourds dingues.

Et voilà, j’emmerde les entités qui valent moins que ça.     


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