A toi Doliprane !

Laurence Malabat

Je n'ai toujours pas trouvé ce qui amène à la paix de l'âme,

Lorsque les premiers rayons de soleil illuminent ces dimanches infâmes.

Où mon corps meurtri rappelle à mon esprit qui flanche

Que je n'ai pas dormi de la nuit…Douce enveloppe blanche.

Au sein de ta minuscule boite, bien blotti dans une couverture d'aluminium,

J'attends impatiemment que tu m'aide à sortir la tête de l'aquarium.

Sache tout de même, au cas où, que je t'aime aussi en sachet transparent,

Pilule, poudre ou cachet effervescent.

O Doliprane des damnées des fins de soirée,

Sans toi, je ne serais, que pauvre femme dépravée.

Dont nul maquillage ne pourrait arriver à masquer

La dure réalité des nuits trop arrosées…

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