Abysse

maelis

Un poème libre et spontané que j'ai gribouillé alors que je m'ennuyais...

Au sommet de l'abysse,
Lorsque la peur s'immisce,
Dans une âme parfois vide,
S'ouvrent des yeux livides.

Joueur à l'abandon,
Heureux à sa façon,
Triste au désespoir,
La lumière de l'espoir.

Il semble terne dans l'eau,
Et il sort sa faux,
L'espoir s'effaçant,
De sa tête de mourant.

Mourant dans l'eau claire,
Et sombre dans la lumière,
Un vert presque effacé,
Dans la lueur de l'été,

Qui pointe le bout de son nez.
Il retrouve sa liberté,
Qu'il avait avant d'être né.

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