Annexe incendiaire...

interlude

Si la chaleur aguerri les sens, elle donne aussi à l'impétuosité moyen de s'exprimer...

- Que fais tu ?

- Je travaille...

- Menteur ! c'est calme aujourd'hui, je suis en bas, viens.

- Je ne peux pas je travaille, coincé ici...

- Tu sens cette chaleur, viens je te dis, je ne partirais pas...

- Arrête c'est cruel...

- Viens

- Non

- Tu vas descendre, je le sais, tu le veux autant que moi...

Il est là, le regard noir, presque furieux d'être ainsi forcé tant par son envie que par la détermination dont elle fait preuve...

Il déteste ça, "ok, je suis là, elle va voir" pense t'il.

Il la saisie par la main, court presque, elle jubile en le suivant...

Ses aiguilles s'accrochent aux pavés, changent de note lorsqu'il la fait pénétrer dans ce bureau froid et impersonnel...

Sans préambules il la pousse contre le bureau, écarte de la main les quelques papiers qui y trainent et de l'autre la saisit par les cheveux, la penchant le plus loin possible.

Sa fièvre mélé de rage ont fait monter en lui la force de l'ardeur, il doit à présent assouvir...

Le corps courbé, les jambes de chaque côté de lui, elle sent qu'il soulève sa légère jupe de soie, qu'il écarte sa minuscule pièce de dentelle pour pénétrer de sa main le fond d'ele...

- Mmmm, tu es toujours mouillée comme j'aime, Garce...

Elle se redresse, elle aussi saisie de voracité, se retourne, et dégrafe d'un mouvement rapide et sûr sa ceinture et les quatres boutons qui la sépare de l'objet de son désir.

A pleine bouche, elle s'empare de sa queue si dure et tendue, un râle lui échappe alors qu'elle s'en délecte, qu'elle le savoure en chaques espaces, comme le meilleur des mets...

Ses mains sentent la vibration de ses jambes à mesure de ses allers et retours le long de ce priape gorgé...

- Tu aimes ? demande t'elle en lui adressant un coup d'oeil qui brille de taquinerie, de désirs...

- Tais toi...

Il la retourne alors à nouveau le long de ce bureau et s'empare d'elle au plus profond, ses butées s'accélèrent frénétiques.

- Comme tu es serré... Mmmm...

Elle vacille légèrement, elle ne sait plus, Elle le sent dedans, dehors, partout...

Plus rien n'existe, il ne reste que lui en elle, elle comblée de lui, eux totalement fusionnés de leur etreinte pationnelle...

Un dernier râle de libération s'empare d'eux à l'unisson et il pose un instant sa tête contre son dos comme assomé...

Rapidement, elle se redresse, se réajuste, le regarde, sourit et sort...

- J'en tremble encore, je te déteste... reçoit elle

-Idem...

Dehors quinze minutes plus tard; il fait encore plus chaud, elle adore ça, elle se sent légère de lui, mais lui ???? !

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