Au pays du merveilleux

marivaudelle

Dans ce pays qui est le nôtre,
Dans cette région maintes fois visitée,
Dans ce monde étrange et attirant,
Ce monde que nous connaissons ou croyons connaître,
Celui du merveilleux,
Où nous pourrions nous embrasser
Nous laisser aller à nos fantasmes
Les plus débauchés, les plus juteux
Je te vois devant moi, tout nu
Je te vois devant moi, le sexe tendu
Je salive de gourmandise
Je salive d'envie et de désir
Voilà que tel est mon bon plaisir
Celui de sucer cette friandise
Que tu aimes peut-être tant donner
Je vais venir te laper
Te lécher et te sucer.
Tu viendras ainsi me combler
Enfonce toi dans ma gorge
Plonges-y les yeux fermés
Oublie avant que ne s'approche
Le soir, de nos ébats fantasmés
 
Il est entré en action, sa colonne prête à exploser,
Tout près de l'entrée, la chaleur y est si intense,
Que de ma bouche je ne saurais l'explorer
A petits pas, je m'approche, et je m'agenouille
Du bout des doigts, je tâte, et je frémis
Il ne faut surtout pas qu'il ressente cette trouille
De m'abandonner en confiance ses couilles,
Car je sais qu'en son sein, il vit.
J'en caresse les bords, je vibre de passion
Je découvre, je pars en exploration
Surtout ne pas s'y brûler, ne pas s'enflammer
Se retenir, le laisser venir, dégouliner
Je me dois d'être prudente, le plaisir n'est que plus grand
Sous mes yeux éblouis, le rouge est devenu ardent
Un brasier, un feu, qui me dévore des yeux.
Je subis son joug, son charme, devant ce qui s'annonce
La tentation est grande de me laisser aller à son jeu.
Mais n'est-ce trop dangereux ?
Il va falloir hélas que je renonce
Je ne pourrai jamais être sa maîtresse,
Mon corps entier fusionne avec lui,
Aimerais tant être de ces lieux la prêtresse
Et devenir insidieusement celle de ses fesses.
Il va me falloir fuir à toute vitesse
Avant que ne se mette en éruption,
Ce volcan dont je rêve depuis trop longtemps.
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