Blessure...
Mickael Froideval
Quant étouffer de n'être que moi même
Je m'attarde solitaire a me faire la peine
En quelques vers brisés qu'on appelle poèmes
Petits écrits de rien pour me tailler les veines
Quand brûler aux souvenirs de t'avoir reconnu
J'ai froid de solitude en me cherchant des rêves
Où nos âmes jumelles ne se sont pas perdues
J'ai encore dans les yeux des vagues qui se soulèvent
Quand la colère éteinte ne laisse qu'une prairie brûlée
Où les arbres semés sont mort d'incertitudes
Fantôme étrange aux branches desséchés
Qui font aux regards des cernes de solitudes
J'étais si sûr de moi
en te parlant de nous
Que je ne comprend pas
Ce combat entre nous
Les mots étaient si féroces
Les reproches tant morsures
Que nos coeurs d'écorces
Sont gravés de blessures
L'amour est un cri
Silencieux dans la nuit
Qu'on ose plus formuler
Honteux d'avoir trahis
Le lien étrange
Qui nous unissait
Et que ni toi ni moi
n'avons sût préserver
Quand d'un amour complice on a pourrit le fruit
S"empoisonnant de peurs et de longues insomnies
Quand la tristesse est telle qu'elle est une déchirure
Qui pourfend en sanglots la plus dur des armures
Quand on ne sait plus vraiment la beauté du voyage
Quand on ne croit plus aux amours sans naufrages
Qu'on se demande encore puisque l'on s'est aimé
Pourquoi l'autre nous parait soudainement étrangers
Quand la folie de l'un est le miroir de l'autre
Quand les langueurs mornes font de nous leurs apôtres
Dans un pays brouillard devenu douloureux
Où dans chaque regards on se recherche un peu
J'avoue j'ai tant pleuré
De t'avoir perdu
Que la vie déchirée
Ne me regarde plus
Je ne sais plus qui j'étais
Ne sais plus qui je suis
Je peux juste prier
Pour que brille ta vie
Je n'ai pas honte a dire
Que je n'ai pas sût croire
Qu'on pouvait se meurtrir
Aussi fort en un soir
Nous sommes chacun perdant
Dans un monde naufragé
Où le silence est rude
Pour qui a tant aimé
Je te demande pardon
De ne savoir qu'être moi
Que le chemin sera long
Sans t'avoir prés de moi
Je te demande pardon
Et puisque c'est fini
Surtout fais attention
Sois heureuse en ta vie
J'étais si sûr de moi
en te parlant de nous
Que je ne comprend pas
Ce combat entre nous
Les mots étaient si féroces
Les reproches tant morsures
Que nos coeurs d'écorces
Sont gravés de blessures
Magnifique texte, bouleversant et écrit avec finesse. Bravo très belle plume
· Il y a plus de 9 ans ·ade
merci beaucoup!
· Il y a plus de 9 ans ·Mickael Froideval
Très joli. Belle alternance entre le rythme court qui fait chanson, et le rythme plus long qui s'approche plus de la poésie. Les mots sont maniés avec beaucoup de finesse.
· Il y a plus de 9 ans ·(par contre, une petite faute d'orthographe : "la plus durE des armures)
ella
merci beaucoup...Les fautes d'orthographes oui j'avoue c'est un calvaire...Et plus je vieillis plus j'en fis lol.En tout cas merci!!
· Il y a plus de 9 ans ·Mickael Froideval
Pas mal de phrases qui sonnent et résonnent ultra bien, toute une belle musique triste derrière, j'aime!
· Il y a plus de 9 ans ·dreamcatcher
J'aime beaucoup le début, tout ce qui se raccroche "au décor" certaines tournures assez chouettes, un peu moins quand ça part dans l'explication, mais c'est très subjectif comme ressenti et le flou évocateur du début est sympas.
· Il y a plus de 9 ans ·hel
Je suis tout a fait d accord avec toi on dirait presque que j ai hesite entre deux styles de textes et je m y perd un peu...m
· Il y a plus de 9 ans ·Mickael De Froideval
Je suis tout a fait d accord avec toi on dirait presque que j ai hesite entre deux styles de textes et je m y perd un peu...merci pour cette critique constructive!
· Il y a plus de 9 ans ·Mickael De Froideval