Bonne année!

Christophe Hulé

- Bonne année les gars les filles, les jeunes, les vieux, les vieilles, celles ou ceux qui ont fait leur temps dit-on, et les autres, qui pataugent plus ou moins, plus ou moins bien, en ce temps ni pire ni meilleur que les précédents.

Seuls les enfants sont épargnés, enfin ça dépend où.

Cette année sera celle de l'unité et de la réussite, nous avons traversé tant de crises, alors nous tiendrons cette fois encore comme les petits soldats que sommes, que nous avons toujours été.

A l'international, et qui en doutait encore, c'est le même foutoir.

On compte les pétards dans le ciel de l'Ukraine. Retour au bon vieux Blitz, on avait presque la nostalgie d'un Churchill, alors on en a trouvé un, plus glamour et photogénique.

Même si on aimerait bien lui conseiller un tailleur, à la Jean Paul Gauthier peut-être ?

Les amerloques, comme avant, donnent plus de sacs de billes, l'Allemagne compte ses sous, rien de nouveau, les autres, tous les autres, participent et veulent être sur la photo.

Erdogan jubile, les Chinois se tiennent prêts, sans oublier quand même la clientèle.

Une bonne guerre enfin, redonnez un peu de jugeote à tous ces paillassons écervelés.

Un Pape en enterre un autre, qui l'eut cru, un peu de nouveauté ne fait pas de mal.

Travaillez plus pour gagner moins, voici le nouveau credo, pas de raison que les chômeurs soient les seuls à trinquer, il faut bien rembourser le bon vieux « quoi qu'il en coûte », le Père Noël a fait son job, place à la frugalité, fallait pas dépenser tant !

Prenez donc les bonnes résolutions qui s'imposent :

- Une seule lampe j'allumerai.

- Des pulls je porterai.

- Sur ma retraite, une croix je ferai.

- Avec Poutine je négocierai.

- Taire la barbarie pour décrocher des contrats.

Les vœux de fin d'année se suivent, et se ressemblent. Les « forces vives » de tok tok se délitent au quinze du mois. La CGT se frotte les mains, comme le marchand de Venise, il y a des commerces qui ne connaissent pas la crise.

Les grands bêtisiers qu'on nous inflige (Souchon), ne sont que le reflet de ce qu'on dit « sérieux ».

Certains pensent que Dieu doit bien se marrer là haut, je n'en suis pas si sûr, si Dieu n'était pas mort, pour de vrai ou par indifférence, il nous filerait une raclée digne des évangiles.

The show must go on.

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