Brive-la-Gaillarde
Fabien Dumaitre
Le nom de la ville dans sa première partie est attesté dès le VIème siècle sous la forme latinisée. Il est issu du terme briva qui signifie « pont » en langue gauloise. Brive est dite « gaillarde » parce que fortifiée, galia voulant dire force en latin. Au XVIème siècle, la ville est entourée d'une enceinte hérissée de tours. On entre en ville d'un côté par une porte et de l'autre par un pont. Brive-la-Gaillarde est une très belle ville, chaleureuse et accueillante. Surnommée « le riant portail du midi », la région briviste jouit d'un climat doux et agréable. Sa place du XIV juillet, où les badauds se ruent les jours de marché pour faire leurs emplettes dans la joie et la bonne humeur, côtoie le hall « George Brassens », nom donné en hommage à ce trublion à la moustache broussailleuse et à la verve facile qui cita le marché de la ville dans l'une de ses chansons. Son théâtre à l'architecture baroque et ses rues piétonnes bardées de vieilles bâtisses au passé chargé d'histoire font rêver les touristes qui n'omettent pas d'immortaliser leur passage dans la cité à grands coups de photographies et de vidéos. L'espace des « Trois provinces », vaste édifice de construction résolument moderne, est un haut lieu culturel et artistique de la ville qui accueille toutes sortes de manifestations (salons, concerts, expositions). Les quartiers résidentiels aux somptueuses villas s'étalent sur les collines alentours contrastants avec les tours bétonnés d'un gris déprimant qui se dressent à la périphérie de l'agglomération. La gastronomie est réputée pour sa gastronomie et, même si beaucoup de spécialités viennent des départements alentours, elle est idéalement située pour réunir toutes sortes de plats et de produits. Ses monuments, son club de rugby et sa foire du livre (la deuxième plus grande de France derrière celle de Paris) font aussi sa renommée. Et puis, il y a sa collégiale Saint-Martin dont la flèche néo-romane du clocher domine le centre-ville de toute sa splendeur. Son proviendrait de « martin l'espagnol », réputé mort pour sa foi, dont le tombeau se situait dans la chapelle funéraire édifiée dans la nécropole. Voilà un petit aperçu de ma ville que j'aime tant.
JE SUIS A BRIVE à l'heure où je vous écris ! Sympa votre texte, comme ma ville natale!
· Il y a presque 10 ans ·lyselotte