Cap de bonne espérance

Jean Claude Blanc

retour sur le discours du Président, mon analyse de gus basique long texte, mais tellement à dire.....

                         Cap de bonne espérance

 

31 décembre, 20h pétantes

Dans son bureau de l'Elysée

Le Président, tout requinqué

Content de lui, même s'en vante

Qu'en 2015, quelle performance

Saura atteindre, son but fixé

Son cap de bonne espérance

 

A l'heure où l'on ouvre les huitres

Et qu'on débouche le Champagne

Le grand dadais, brandit ses titres

Déjà prépare, sa campagne

2017, c'est dans 2 ans

Nous réitère, son vieux chapitre

Lui faut prévoir, le changement

 

Grave, fringant, regard sévère

En 10 minutes, en guise d'entrée

Sert sa salade, au goût amer

2014, vite l'oublier

Nouvelle année, précarité

Impôts salés, taxes rajoutées

Mais faut faire court, sans commentaire

 

Mine enjouée, l'air dynamique

A frappé fort, le socialo

Mis en avant la République

Laïcité, argent public

Service civil, actions civiques

Accent gaullien, malgré l'euro

La messe est dite, personne réplique

 

Drôle d'entraineur, dans les vestiaires

A la mi-temps, mené au score

Doit remonter, moral des troupes

Solennités, coûtent pas cher

Mais cette fois-ci, c'est pas du sport

Peu convaincant, de lui, on doute

On va le mettre sur la touche

 

Tirer un trait, sur sa part d'ombre

Revient à se voiler la face

Pendant ce temps, le bateau sombre

Le Président, refait surface

Pour éviter de voir le pire

Suffit de jouer au martyr

Tout en régnant sur son empire

 

 

La France, pour une fois, évoquée

Mais pas question de souveraineté

C'est en formules édulcorées

Qu'il gronde les fondamentalistes

Les jihadistes, les intégristes

Tout ce que le monde, compte de fumistes

Mais sans en détailler la liste

 

Même sur l'Europe, a fait l'impasse

En cette période, pas étonnant

L'union sacrée, n'est que du flan

Flambent les prix, Flanby fait gaffe

Mesure ses mots, pèse ses phrases

Des mécontents, y'en des masses

Pourtant ducon, se décarcasse…

 

Grâce à Hollande, pour nous la chance

Nous offre le cap de bonne espérance

A fait son job, avec conscience

Belle éloquence intermittente

On en prendrait accoutumance

Mais c'est un leurre, pour qu'on patiente

Les citoyens, n'ont plus confiance

 

31 décembre, tout en mollesse

Franchi, le cap de la connerie

A sa façon déride les fesses

Faut-il en rire ou en pleurer

En séducteur, s'est déguisé

Chef d'une armée de gonzesses

Bel avenir, pour son zizi

 

Retourne à ma cuisse de canard

Est un coupe-faim, son pieux message

Le Président, comme c'est bizarre

Pas retenu, chiffres du chômage

La crise pourtant, en lui, survie

Peut-être l'habite, toutes les nuits

Dindon de la farce, à point est cuit

 

2017, une autre histoire

Va se faire dorer la pilule

Direction, îles Baléares

Afin de prendre un peu de recul

En attendant, fait des cauchemars

De ses échecs, fait le calcul

Se fait une gloire, du ridicule

 

 

 

 

Demain fera jour, premier de l'an

Dans le journal, on y lira

Comme chaque fois, le même roman

Pas très brillant, le Président

Pas si facile, d'être homme d'Etat

Quand le pays est hors d'état

La presse, s'occupe de l'enterrement

 

Entre la France et l'espérance

Il y a un cap, un océan

Quand le vent souffle à contre sens

Le timonier, plein de vaillance

S'empare du manche, la voile cède

Pas le pied marin, appelle à l'aide

Mais le problème, c'est qu'on est raide

 

Plat de consistance, de résistance

On gobe tout, par innocence

Manque pas de courage, notre cheval blanc..

Brave bonnets rouges, manifestants

Mais résultat déconcertant

Manque d'argent, bilan néant

En plaisantant, ménage l'ambiance

 

Le geste vif, ton véhément

François Hollande, persévérant

Enième fois, est rugissant

Même au cap Horn, il survivrait

Par les banquiers, régénéré

Qui l'a fait roi, l'AS des français ?

Sûrement pas moi, vais pas voter

 

Pas convaincant, mais distrayant

Dans son palais, plein de dorures

Vestiges rares, du temps passé

Sont impayables ses courtisans

En fait, cireurs de chaussures

Les traditions ont la vie dure

Laissé des traces la royauté

 

10 minutes de pub gratinée

9 millions d'âmes à la télé

Le regarder, nous encenser

Plus que saumon, foie gras, dessert

A dégueuler sa vérité

Préfère la soupe populaire

Que l'on nous sert, à l'ordinaire

 

 

 

 

La Marseillaise, pour achever

Le citoyen, plein de regrets

Quant à François, va faire la fête

A son chapon, à sa poulette

Epicurien, ce bon français

Fait pas pitié, le grand seigneur

Aux fanfreluches, il fait honneur

 

Espérance folle, désillusion

Lui-même nanti, de bonnes raisons

Doux compagnon, à la maison

Mais pas fiable, donneur de leçons

Il rit sous cape, comme un fripon

On a tous nos péchés mignons

Vous l'élisez, vous êtes gens bons….

 

L'espoir fait vivre, pas surprenant

Qu'on soit nombreux, sur cette Terre

Des misérables, aux « Jean Valjean »

Idéalistes, humanitaires

Ceux qui président, à notre destin

Mais si ce sont fichus coquins

Tiennent leur cap, bien en main

 

Ce n'est qu'un jour, comme les autres

1er janvier, ne me rapporte

Que de servir, de table d'hôte

Et bien sûr d'en payer la note

Par allusions et anecdotes

Tout en trinquant « il est des nôtres »

On sait de suite pour qui il vote

 

Fond de commerce, la politique

Chacun son rythme, selon ses rites

Mais l'espérance, ramène à Dieu

D'une promesse, on monte aux cieux

Le savent bien, élus du peuple

Se montrent pas aussi bégueules

Ils nous étouffent, d'étreintes factices

 

Foi de grognard, gaulois d'Auvergne

M'est destiné, menu fretin

Sur mes montagnes, seul, je règne

Sont pas pour moi, fastueux festins

A mon insu, les solidaires

Veulent me sauver de mes misères

L'Etat de droits, marche de travers

 

 

 

 

Dire qu'on élit des visionnaires

En quelque sorte, des missionnaires

Qu'ont rien à vendre, que l'espérance

Mais non messies, au zèle d'anges

Le gus du coin, lui, désespère

Que le pouvoir, monnaie d'échange

Profite à ceux, qu'ont des œillères

 

Voilà pourquoi, suis libertaire

Libre comme l'air, sans conviction

Simple mortel, pourquoi m'en faire

Que le cimetière, pour horizon

Le Paradis ou bien l'Enfer

Choisis le premier, à condition

Que je retrouve pas, les dignitaires

 

Années en 15, c'est fulgurant

De Waterloo à Marignan

1515, François… 1er

S'est fait les suisses, par intérêt

1815, Napoléon

Trop ambitieux, sûrement trop con

A pris une drôle de correction

 

François Hollande ou Sarkozy

Là, je demeure interdit  

Même combat, même dynastie

Les 2, grenouillent pour l'Elysée

Même pardessus, vont endosser

Mais le 2ème, déjà châtié

Se représente, il est gonflé

 

Le Président, n'est plus très fier

Dans les sondages, reste en arrière

Dans son abime, il régresse

Mais dans sa tête, fait des prières  

Pourvu que le chômage baisse

Petit Nicolas, sera chocolat

Donne de la voix, mais n'en prend pas

 

3ème larron, est aux aguets

Mousquetaire, moukère, capée, d'épée

Aux 2 premiers, fait le pied de nez

Elle nous invite, charmante fée

Dans l'espérance, faut y entrer

Bulle d'oxygène, de papauté..

Sacré mystère, imaginez…

 

 

 

 

Quand au concile, il y a bulles…

Il y a des traitres, sans scrupules

Qui vendent leur âme aux plus offrants

C'est une offense, faite à Jésus

Qu'est une bonne pâte, l'eusses-tu cru

Réactionnaire, tellement bandant

Même qu'Hollande reste impuissant

 

Les 40ème rugissantes

C'est le bon cap, pourtant il vente

Pour pas connaitre le naufrage

Faut se munir de courage

Qu'importent éclairs et orages

Le monde progresse, malgré la pente

Et les pièges que fachos, nous tendent

 

Pour une fois, bien inspiré

De regarder, François plaider

Observateur, c'est ma manie

Ce Président, m'a ébahi

Le costume noir, triste d'esprit  

A croire qu'il était en deuil

Deuil pour la France, vide portefeuille

 

Et puis soudain, la sauce a pris

Exorcisé, par son discours

Par ses menottes pleines de tics

Je me suis dit, pèse pas lourd

Le baratin, de ce loustic

Rêveur comme moi, ce gros balourd

S'en fout pas mal, de la république

 

Me suis souvenu, de ses galères

Délaissé de ses supporters

Mais poursuivi par les médias

Qui pour un scoop, deviennent fadas

Alors par solidarité

J'ai coupé le son de la télé

Juste ses gestes, m'ont consterné

 

Avait du chien son rottweiler

Mais l'a cédé pour labrador

C'est pas un scoop, un cri du cœur  

Aime les seins et les honore

De Mitterrand, repris les toques

Car lui aussi, a ses marottes

En plus flanby, crème pâtissière

Adore les femmes, même les vénère

Pris un coup de jeune, sur son scooter

Rien qu'à le voir gesticuler

On sent qu'il a l'humour rentré       JC Blanc  2 janvier 2015 (analyse des vœux du Président)

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