Captifs

Patrick Gonzalez

Ville nue, déserte et silence immobile, monde muet sous le ciel lourd…

Puis Vous au grand lit cotonneux, profond, belle comme un remord, Nous captifs, haletants, la tête bourdonnante, naufragés volontaires, ballottés par d'Invisibles houles. Frôlements de chairs à l'unisson, peaux de soie frémissantes, étreintes en doux balancements .

Confinés l'un à l'autre en lourds gémissements, bouches et lèvres offertes aux corps enivrants, extases jaillissantes, orgasmes, enchantements…

Dehors le monde respire doucement, elle s'est endormie...

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