Ce qu'il y a
Yannick Bériault
Suivant les ondes,
le pas du temps
- qui coule
le long des crevasses -,
le pas compté et distordu
du temps qui use
ses propres tours
pour se donner substance ;
suivant les ondes, les corps sentent
ou non
leur peau frémir
il y a le sens du flot,
les lignes, les courbes, le débit...
il y a la nage
il y a l'art, la présence
déchirant
la mince peau de devenir
qui fait du flot la surface ;
il y a l'art de composer,
à même le flot aveugle
Il y a le vouloir, il y a la jouissance,
il y a les muscles, il y a les os,
tendant la peau qui vibre
tout contre l'eau
Il y a le juste équilibre
entre sentir et faire
- - - -
Poème d'abord publié sur lesensdutemps.tumblr.com
Quelles charmantes interprétations.
· Il y a plus de 7 ans ·Merci de votre visite !
Yannick Bériault
La peau, qui saisit pour nous toutes ces informations qui échappent à nos yeux…
· Il y a plus de 7 ans ·nyckie-alause
il y a les mots fluides comme l'eau et le temps
· Il y a plus de 7 ans ·Susanne Derève
Magnifiques ressentis !
· Il y a plus de 7 ans ·marielesmots
Merci beaucoup.
· Il y a plus de 7 ans ·N'est-ce pas ce que c'est que la poésie ? Du ressenti, singulier et raréfié, et de la verve ?
Yannick Bériault